Toujours heureux de retrouver,
Dès que revient le nouvel an,
Ceux que je n'ai pas oubliés
Je leur adresse un compliment :
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Drastique sur la qualité,
Un rien qui lui parût douteux
Se devait d'être éliminé,
Que ce fût moisi ou véreux.
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Et puisque je n'ai rien changé,
Je vous apporte du Midi,
Mes meilleurs voeux ensoleillés
De brins de mimosas fleuri, |
Certes, tout cela est fort loin :
Mais depuis, aurions-nous fait mieux ?
Pour certains même, c'est moins bien :
Ils font du neuf avec du vieux !
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Les mille senteurs de Provence
Dont je fais un bouquet garni ;
De ses parfums auxquels on pense.
Lorsque l'on est sous un ciel gris, |
Par exemple, quand ils décident
En conférence, à Matignon,
Que le vinaigre est trop acide
Ils gardent tous les cornichons !
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Ou bien la triste vérité
Que l'on a douze mois de plus ?
Puis au bilan de l'an passé.
Tout ce qui fut. et qui n'est plus. |
Pour que soit sauve la morale
Et notre « Landerneau » sans bruit,
On nous les change de bocal :
Pour faire de nouveaux produits !
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A l'un des souvenirs heureux
D'une enfance passée ailleurs,
Qui peut accompagner ces voeux
De prospérité et bonheur ; |
Quant à nos hordes d'étrangers,
Il paraît qu'ils en font partir.(?)
En ne cessant de les choyer
Pour dire aux autres de venir !
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C'était l'époque où ma Grand-mère
Faisait un tri dans ses conserves :
Un pot de confitures amères
N'avait plus droit que l'on s'en serve ! |
Voilà qui ferait un débat !
Nos libertés étant pour eux,
Il nous revient le profil bas,
Et le droit de fermer les yeux !
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Galouseauzo de Videplin,
De- corvée-de-premier-« sinistre »
Après « the no » à Raffarien
(Qui nous la jouait un peu triste),
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D'un coup, nos cucurbitacées
Pensent flairer « la » bonne affaire,
Gesticulant, tout excitées
Pour sortir de leur « peau de ver » !
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Prit le copain de Boubakeur,
Le mieux placé et au « corent »
Pour « éponger », de l'Intérieur,
Le « trou » du culte Musulman |
Le « Tout U.M.-P.S. » s'agite,
Dans une frénétique transe
Pour le marathon du mérite
D'un « sacerdoce pour la France :»( ?)
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Dans l'entretien de sa Mosquée,
Dont nous assumerons les dettes
Ainsi que les sommes passées
Sous les moustaches du Prophète : |
Protecteurs de la République,
Tels ceux des dames sans vertu !
Ils ratissent « leurs troncs » publics
Sans remercier leurs cocus (es) !
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Pourtant, par son toit délabré
Sur ses fidèles barbichus,
Allah pouvait leur envoyer,
Du ciel, leur planche de salut. |
Voyez les tous, et leurs Minettes
Qui ne pensent qu'à l'Elysée !
Les crocs plantés dans la moquette,
Ils s'y voient faire leur entrée !
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Puis « the yes » expédia sans mal
Vers le Palais du Luxembourg,
L' « ancien » dans son nouveau bocal,
Avec mission de « no » discours ! |
Des charlots, on en a connus :
Il en fut même de comiques,
Quant à ces tristes farfelus
Plus ils parlent, plus je panique !
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Trois ans où il était suffisent
Pour faire assez de conneries,
Et remporter dans sa valise
Pension, chauffeur, voiture à vie !
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Me diriez-vous un peu sévère,
Me qualifiant de vieux ronchon ?
Je répondrais que je préfère
Le vinaigre à nos cornichons !
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Côté Chichi, le Grand Jacquot,
En jouant partout les bouffons,
A eu bobo sous le chapeau,
Et des pépins dans le citron.
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Après ce bref état des lieux,
Car il y aurait plus à dire,
Je crois bon mettre dans mes voux
Que l'an prochain ne soit pas pire !(?)
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B. R - Nov. 2005