Vos réactions
Thème : Agriculture


29/04/20
Je n'ai pas attendu le confinement pour acheter local directement chez les producteurs.
Cependant à la suite de reportages où l'on décrivait des producteurs d'asperges désolés de devoir les jeter par manque de filière pour les écouler, j'ai décidé de faire un petit geste symbolique en cherchant à en acheter localement.
Ainsi, lundi dernier, je suis allé au marché de St-Benin pour en trouver.
Les mesures de distanciation aidant, je ne les ai pas regardées de près et en ai pris un kilo (à 14,90 €).
Content de moi, je rentre à la maison et au moment de les préparer, ma femme m'annonce que je me suis fait "avoir". En effet, elles sont sèches, grosses et la coupe moisie ou creuse sur plusieurs.
Au final, il n'en restait qu'à peine la moitié d'utilisable... Ce n'est pas grave en soi, mais pour le coup, je ne risque pas de recommencer l'expérience.
Acheter local : oui, mais pas n'importe quoi et à n'importe quel prix ! Alors du coup, pour les paniers de producteurs dont on nous a distribué les prospectus, je n'ai pas confiance.

P.H

19/08/20
Il y a encore trop d'agriculteurs-éleveurs qui ne respectent ni leur métier, ni la nature, ni leurs clients finaux !
A l'époque, ils étaient embourbés par les commerciaux des coopératives et des caisses locales du Crédit-Agricole, ils avaient des excuses... Maintenant ils ont accès à toute l'information nécessaire pour pratiquer leur activité de façon raisonnable et un minimum respectueuse de l'environnement et du consommateur. Certains le font, d'autres s'en foutent royalement.
Alors oui, s'ils sont victimes sanitaires de leurs pratiques irresponsables, ce n'est qu'un juste retour des choses et je n'irai pas les plaindre...

J.M

12/08/15
J'avais installé des ruches sur une parcelle en friche m'appartenant.
Le but n'était pas spécialement d'en tirer du miel, mais plutôt de maintenir la présence des abeilles, maillon indispensable non seulement de la biodiversité mais surtout essentiel pour la pollinisation et donc toute fructification, tant des céréales que des cultures potagères.
Malheureusement, le "paysan" en limite de propriété a planté et traité une parcelle importante de maïs
Le résultat ne s'est pas fait attendre : les colonies d'abeilles sont mortes...
Je ne suis pas méchante, mais si j'apprends que ce cultivateur irresponsable est atteint de maladies en rapport avec les traitements sanitaires qu'il inflige à la nature, je dirais que c'est un juste retour des choses...

C.B

21/07/15
Les tracteurs des agriculteurs bloquent les villes, une fois de plus...
Ils dénoncent les intermédiaires et grandes surfaces qui "se goinfrent sur le dos des producteurs exangues et des consommateurs", soit.
Cependant, lorsque le consommateur leur achètent leurs produits en direct, ces mêmes agriculteurs leur vendent plus cher que lorsqu'ils passent par "cette chaîne scandaleuse des intermédiaires" ; cherchez l'erreur !
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne jouent pas le jeu...
Ne serais-ce donc pas plutôt qu'une dénonciation d'un système préjudiciable au consommateur final que nous sommes, juste la volonté de se gaver en lieu et place des "vilains intermédiaires" ?
Je ne suis pas loin de le croire.

H.P

29/10/13
Ce fermier reçoit la visite inopinée de l'inspecteur du travail, car il a été dénoncé pour ne pas payer son personnel correctement !
L'inspecteur :
"- J'aimerais voir la liste de vos salariés ainsi que leur fiche de paye !"
Le fermier répond :
"- Volontiers, d'abord il y a le garçon de ferme : il travaille 35 h/semaine et je le paie 1600 euros/mois + le logement et le couvert.
Ensuite, il y a la cuisinière : elle travaille 35 h/semaine et je lui donne 1200 euros par mois + le logement et le couvert.
Et puis il y a « Ducon » : il travaille 18 heures par jour (126 h/semaine) et accomplit 80 % de tous les travaux de la ferme.
Je lui donne 150 euros par mois, mais il paie sa nourriture et son logement.
Le samedi soir je lui achète une bouteille de whisky et à l'occasion, il dort avec ma femme !
"
L'inspecteur :
"- C'est ça ! C'est lui que je veux voir !"
Le fermier :
"- Il est en face de vous ! C'est moi !".

10/10/13
Copie de ma lettre envoyée à nos députés Européens siégeant à la commission agriculture :

Madame, monsieur la (le) Député,
Par la présente, je vous demande expressément de mettre tout en oeuvre - dans le cadre de votre mandat - pour que les semences anciennes, patrimoine de l'humanité, puissent continuer à exister, être cultivées, échangées et commercialisées librement.
Leur place n'est pas dans un conservatoire-musée mais dans nos champs, nos potagers, nos assiettes.
Il en va de notre avenir à tous et votre responsabilité est grande, au moment où les lobbies des semenciers sont sur le point de faire privatiser ce patrimoine mondial, par la commission européenne.

Paul de Haut.

07/09/05
France 2004 - 17,5 hectares de culture O.G.M. commerciales !
2005 : 1000 hectares de culture O.G.M. commerciales dont seulement 500 déclarées officiellement... Pour les 500 autres les semences ont été achetées en Espagne pour être semées en France. La récolte sera vendue toujours en Espagne et destinée à l'alimentation animale (dans ce cas la déclaration n'est pas obligatoire).
Où sont les précautions annoncées pour éviter tout risque de contamination des autres cultures quand on ne connait pas la position géographique de ces cultures.
Il est plus facile de bastonner et condamner les faucheurs plutôt que de transcrire la directive européenne de 2001 qui règlemente les cultures O.G.M.
C'est peut là également l'application de ce que certains appellent la traçabilité !

P.B

22/07/05
Si vous voulez avoir un aperçu des violences policières qui ont été infligées pendant la campagne de fauchage 2004 aux faucheurs volontaires qui disent "NON" aux plantations d'OGM en plein champ afin de dénoncer la dissémination et la pollution transgénique sur la planète entière, regardez ou enregistrez l'émission STRIP-TEASE programmée sur FR3 Dimanche 24 Juillet 2005 à 23H25, un documentaire inédit d'Isabelle Sylvestre "Pour un putain champ de maïs". Reportage sur le fauchage effectué à Solomiac dans le Gers près d'Auch où la non-violence des faucheurs a dû affronter un déploiement de force incroyable, les images sont parlantes... En espérant que cette émission ne sera pas déprogrammée et que vous ne serez pas découragés pour venir grandir le rang du collectif des Faucheurs Volontaires toujours aussi déterminés qui vous invitent à résister devant ce nouveau fléau mondial qui progresse à grands pas.
Confédération Paysanne de la Nièvre

22/11/04
Les Etats-unis imposent les OGM aux Irakiens

Une décision en faveur des multinationales de l'agro-alimentaire
Les Etats-uniens ont bien du mal à assurer la sécurité en Irak, mais avant de transférer la souveraineté aux irakiens en juin dernier, ils ont pris le temps de légiférer sur la Protection de la Variété des Plantes (PVP).
L'ordre 81, signé par l'administrateur de l'Autorité provisoire Paul Bremer et qui a force de loi, remplace la loi irakienne sur les brevets de 1970.
Alors que les droits de propriété privée sur les ressources biologiques étaient interdits, la nouvelle législation introduit un droit de propriété intellectuelle pour le créateur d'une nouvelle semence. Il aura le monopole de production, reproduction, vente, exportation, importation et stockage, pendant 20 ans pour les plantes agricoles, 25 ans pour les plantes et les vignes. Pour conserver et planter des semences, les paysans devront désormais s'acquitter de droits à leurs propriétaires.
Pour bénéficier de cette protection, une variété de plante doit satisfaire aux critères définis par l'UPOV (Union internationale pour la protection de nouvelles variétés de plantes, une organisation intergouvernementale composée de 53 membres) : la variété doit être nouvelle, distincte, homogène et stable. Des critères que ne remplissent pas les graines développées par les paysans, contrairement à celles des multinationales.
L'ordre 81 fait les affaires des entreprises qui contrôlent le commerce mondial des graines, comme Monsanto, Syngenta, Bayer et Dow Chemicals. Il est également une porte ouverte à l'importation et l'utilisation d'OGM en Irak. Une décision lourde de conséquence qui n'a pas été votée par une instance souveraine représentative du peuple irakien.

B.P

26/02/04
Gaucho & Regent...

L'UFC-Que Choisir ne se satisfait pas de la simple suspension de commercialisation du pesticide Régent à base de fipronil par le ministre de l'Agriculture. Au nom du principe de précaution, l'UFC-Que Choisir demande :
- l'interdiction immédiate et définitive du Régent et du Gaucho qui présentent des risques similaires ;
- l'interdiction d'utilisation des stocks de semences déjà enrobées par ces produits.
Nous dénonçons depuis 1998 les dangers de ces pesticides pour l'équilibre des écosystèmes et les risques pour la santé de l'homme. Dès l'origine, notre association s'est constituée partie civile dans les différentes instances en cours devant les tribunaux.
Dix années d'inaction démontrent :
- que les pouvoirs publics n'appliquent pas le principe de précaution ;
- l'absence totale de réactivité de la Commission des Toxiques en charge de l'évaluation des toxiques qui n'a pas joué son rôle d'alerte ;
- l'aberration du système d'homologation.
En conséquence, nous exigeons la création d'une agence indépendante en charge de l'homologation et de la surveillance de ces produits.

UFC-Que Choisir