Vos réactions
Thème : Faits Divers


14/11/15
Vague la plus meurtière en France d'attentats terroristes islamistes radicaux... C'était prévisible et annoncé. Quand l'Etat s'occupera t'il sérieusement de notre sécurité plutôt que de traquer et racketter les automobilistes ? Il faut terroriser les terroristes au lieu de leur dérouler le tapis rouge pour les accueillir sur notre territoire.
Adèle

07/01/15
Ce n'est pas pour rien que ces terroristes se sont attaqués à "Charlie-Hebdo".
Cabu, Charb, Wolinski et leurs camarades... ont été exécutés parce qu'ils incarnaient un symbole insupportable à ces fanatiques d'une société injuste, liberticide et rétrograde se réclamant d'un prophète à la barbe dégoulinante du sang de tant d'innocents.
Mauvais calcul, car demain encore plus de voix s'élèveront pour reprendre et partager le flambeau de la libre pensée, de la libre parole et du libre dessin.
Tous les esprits libres sont en deuil aujourd'hui, et nul doute que cet acte odieux va faire un tort immense à l'Islam.
C'était un peu nos grands-frères et ils continueront de vivre et essaimer en nous.

P.H

26/12/08
Une communauté dénommée "Halcyon" a pour principe d'obliger chaque membre féminin d'en recruter de plus jeunes. Les pratiques de cette communauté fondée par Pierre Bellanger créateur et patron de la radio "Skyrock" (la radio des jeunes ?!) a abouti bien évidemment des plaintes en justice. Au del des condamnations prononcées, je vous invite boycotter Skyrock ainsi que tous ses services (blogs...) pour manifester de façon citoyenne votre avis sur ces faits.
(le contenu initial de cette contribution évoquant de façon précise les condamnations et les faits a été largement modifié et allégé sous la pression du service juridique de M. Bellanger - Ndlr).
L.B
Pour en savoir plus : article Express ; article 20 mn

28/11/07
J'en ai assez d'entendre dire et écrire n'importe quoi par de complaisants journalistes ou observateurs socio-cul que la guerre civile allumée à chaque fois qu'un dealer des cités est arrêté ou qu'un gamin fait une connerie qui se retourne contre lui.
On nous présente les choses comme étant les "débordements" de pauvres jeunes isolés victimes du chômage et de l'échec scolaire qui "débordent de pauvres parents désolés et impuissants"... CE N'EST PAS VRAI !
Cette nuit y'avait bien les gamins instrumentalisés par les grands frères qui vivent du "bisness" comme ils disent, et qui maintenant n'hésitent plus à tirer sur les "stroumffs" ou sur nous les pompiers. Mais des fenêtres, les caillaissages et autres envois divers destinés à blesser les bleus sont bien faits par les habitants ! Les familles sont forcément au courant de ce qui se passe chez elles, non ?
Et la loi du silence ? elle est bien pratiquée aussi par ces mêmes pauvres familles.
Alors qu'on arrête de nous faire croire n'importe quoi et de nous prendre pour des C.
Nous, on en a marre d'intervenir dans des quartiers où on est pris pour cible régulièrement. C'est pas notre mission et après les mêmes habitants nous reprochent de ne pas venir suffisamment vite quand il y a une vraie urgence médicale !
A propos, j'en vois pas beaucoup dans nos rangs les jeunes des cités... Faut toujours s'occuper d'eux, mais est-ce qu'ils s'occupent bénévolement des autres eux ?

Antoine (Sapeur pompier)

27/11/07
Vous savez quoi ? Je suis en train de devenir raciste par réalisme ! Je sais, c'est grave, mais c'est encore des jeunes des cités, sans doute issus du regroupement familial à cette génération ou à la précédente, qui expriment toute leur aversion pour notre pays ! Comment peut-on se comporter avec une telle violence contre la société et les équipements privés ou publics difficilement acquis et payés par tous alors que deux jeunes n'ont été victimes que de leur inconscience, de leur manque de respect des règles de prudence, d'équipement, d'usage et de règlementation en matière de conduite d'un 2 roues à moteur sur la voie publique ? Contrairement à la presse complaisante, je pointe du doigt les vrais responsables : les parents et les copains ! les premiers auraient du surveiller leurs enfants au lieu de les laisser livrés à eux-mêmes souvent depuis leur plus jeune âge. Les seconds auraient pu occuper mieux leur désouvrement qu'en s'entraînant mutuellement à jouer au plus casse-cou et au plus rebelle, défiant les règles de sécurité, le bon sens, les forces de l'ordre et tout ce qui peut représenter les règles établies par notre société pour que chacun vive dans les moins mauvaises conditions avec son voisin... Ces jeunes n'ont pas leur place chez nous, même s'ils ont une carte d'identité française et ceux qui les ont fait venir, leur ont laissé prendre le pouvoir sur ces territoires ainsi que les associations de défense des sans-papiers ont une lourde responsabilité dans cet énorme gâchis. Et que ceux qui les plaignent aillent vivre dans les cités, au milieu de ces braves petits, après on pourra en discuter sur un pied d'égalité. Moi, j'y ai vécu et j'en suis parti au prix de gros sacrifices financiers, mais je ne le regrette pas, ni pour moi, ni pour mes enfants.
Françoise

12/08/06
Un monde fou ! Vl'a ben qu'i mobilisent 80 gendarmes pour un gros félin vu sur la plage de Wissant dans ch'nord... Un chat sauvage pensent-ils... une fois ! Mais non, bande de gros bêtas, v'nez dont dans ch'nos Amognes et pis vous verrez que ces bestioles ne sortent que la nuit. C'est tout simplement une petite panthère noire importée clandestinement et dont les "propriétaires " se sont débarassée. Tiens au fait ,j'ai vu un gros serpent au bord de l'étang de Saint-Benin peut-être un anaconda...
L'Jules

06/05/06
Suite à la mort du voyou, qui s'était vu refusé l'entrée d'une discothèque nivernaise, et qui mécontent était revenu avec sa bande, puis avait défoncé l'arrière de l'établissement à coup de masse... avant de s'en prendre violemment aux jeunes qui s'amusaient à l'intérieur... ce qui avait eu pour conséquence de faire perdre son sang froid à un vigile, et de le transformer ainsi en assassin...
On a cru bon d'organiser une marche en mémoire de ce jeune voyou ! Bien sûr, rien ne justifie la mort d'un homme, qu'il soit jeune, voyou, d'origine maghrébine ou pas !
Mais si on analyse bien les faits, les réactions et leur interprètation à travers les médias, puis dans la tête des jeunes, cela renforce l'idée que la loi sur la propriété, sur la liberté de pouvoir choisir les personnes avec qui s'amuser n'ont plus aucune réalité et que la violence en bande est au dessus de tout cela ! Ce deni de droit fondamental, ne peut malheureusement aboutir qu'à la montée des racismes de tout ordre, à la multiplication de vigiles et milices privées ou assimilées, à la montée des vote Front National, à une perte de confiance dans la justice de notre pays, etc. et surtout à de futures victimes en pagaille !
Quand j'étais jeune et qu'on me disait non, je respectais ce non et il ne me serait pas venu à l'idée de venir casser la tête de celui qui m'avait dit non, ou de mettre le feu à sa voiture ou à sa maison.
Que ceux qui organisent ce genre de manifestation se rendent compte, qu'ils ont peut-être réuni un millier de personnes autour d'eux, mais qu'ils ont en même temps fait monter d'un cran l'exaspération de millions de français.

P.J

04/05/06
AMERIQUE tu as perdu, s'est écrié Moussaoui ! Non AMERIQUE, tu as gagné ! En ne votant pas la peine de mort les jurés ont montré que malgré la clique à Bush et autres Swarzy tu a montré que la démocratie et l'humanisme régnaient encore chez toi. Bravo pour le verdict mais que cet assassin paie ses crimes dans vos geoles et là pas de pitié.
Lincoln

24/03/05
Les manifestations contre le CPE, attirent les casseurs...
Les syndicats ont leur service d'ordre, qui ne peut ou ne veut les contrôler !
Si jamais la police s'en mèle, ces casseurs deviennent comme par enchantement : "des manifestants victimes d'une bavure policière" et c'est la Révolution.
La police a proposé de se méler aux défilés pour mieux les protéger, mais les syndicats y sont opposés...
Quand les manifestants se font molester ou racketter par les casseurs, on reproche à la police de ne pas être intervenue...
C'est la France dans tous ses paradoxes.

J.F K

07/11/05
Plus de 8000 voitures brûlées ces dernières nuits dans nos cités. Tout cela parce que 2 sales gamins non surveillés par des parents aujourd'hui éplorés et accusateurs se la jouaient dans un hypothétique jeu des gendarmes et des voleurs ! Ils avaient suffisament perdu leurs repères, qu'ils ont confondu ce qui est interdit et ce qui est dangereux en niant les 2 de la même façon.
J'aimerais savoir ce qu'il se passerait, si après les agressions avérées de plusieurs personnes par des jeunes des cités, l'ensemble des citoyens se reconnaissant dans les victimes partaient en guérilla urbaine contre 8000 jeunes des cités ?

J.C

25/10/05
La montagne a tué une nouvelle fois. Et ce n'était pas des touristes imprudents mais de trés grands professionnels des hauts sommets. J'ai entendu les réactions de l'homme de la rue du genre "ils l'ont bien cherché". Non, ils vivaient leur passion essayant de dépasser leurs limites. Ils en sont morts, mais ces gens là pouvaient-ils mourir dans un lit ? Je crois que c'est M.F ROCHE qui répondant à une question sur l'utilité de gravir des montagnes avait tout simplement répondu "parce qu'elles sont là". Salut les Chamoniards vous avez toute mon admiration.
G.G

02/09/05
La première chose à faire est de reconnaitre votre enfant. Vous aurez donc l'autorité parentale et pourrez attendre la guérison de la maman.Quant aux violences dont vous parlez celà ne me surprend pas. J'en ai été le témoin une fois. Ceci étant dit, vous ne verrez jamais cela chez les gendarmes qui ont une autre conception de leur mission.
OPJ

30/09/05
Le 15-09-2005 ma compagne Sabrina... mettait au monde "Sacha" notre fils. Le lendemain 16 septembre 2005, à la demande des services sociaux de Château-Chinon, l'enfant fut arraché à sa mére pour un placement d'office, pour seul motif d'un état dépressif de cette maman durant sa grossesse, avec interdiction immédiate de voir cet enfant. Je protestais à haute voix, et pour seule et unique réponse alors même que je sortais de la chambre du dit hôpital "Bérégovoy de Nevers " dans le couloir, sept policiers me tombaient sur le dos me frappant à coups de poings et de pieds en m'insultant ! C'est menottes aux poignets que je fus trainé dans les couloirs de cet hopital aux yeux de tous comme un criminel, pour arriver au commissariat de Nevers ou aprés une fouille, je fus précipité dans une cellule en un-sous sol glacial sans nourriture et sans eau, cela durant environ 40 heures, ensuite on me fit signer des procés verbaux en refusant de me restituer mes lunettes alors que je n'y vois rien sans elles ! Depuis 9 jours je suis sans nouvelle de mon enfant, Sabrina à été mise en hopital psy d'office à la Charité sur Loire et je n'ai pas le droit de la voir ! Aujourd'hui suite à ce comportement de policiers débiles, je marche difficilement et seulement à l'aide d'une canne. Je suis convoqué ... au tribunal de grande instance au tribunal pour enfants de Nevers. Je m'y rendrai malgré les menaces de la police si je reviens à Nevers, je me dois de défendre ma compagne et mon fils, j'ai besoin de vous tous et je vous prie de nous soutenir, c'est l'appel d'un pére en détresse, me voici seul, alors que je devrais étre avec Sabrina et notre fils Sacha, cette naissance tant attendue, jour de joie s'est transformée en enfer ! Merci d'étre avec nous.
P.L

26/09/05
J'apprends que la cour d'appel donne 2 ans ferme au chauffard de Loriol. A 83 ans il ne les fera sans doute jamais. La justice ne ferait-elle pas mieux de prononcer des peines du type confiscation de tous ses biens et revente au profit des familles des pompiers, reversement de ses revenus à ces mêmes familles (la retraite de ce notable doit être confortable) tout en laissant ce monsieur finir ses jours dans un deux pièces HLM avec le RMI. Ce serait à mon avis une bien meilleure solution... quant à ses héritiers, ils se feraient une raison en pensant que M. Blanc par son inconscience a retiré la vie à 6 personnes. Ceci mérite bien cela.
Gringoire

14/09/05
J'ai vu hier sur M6 l'émission sur les accidents d'avion. Moi y'a un truc qui me fout la trouille c'est que dés l'aterrissage réussi les passagers applaudissent... La prochaine fois que j'prends le bus pour Nevers j'va applaudir aussi dès qu'on s'ra Place Carnot.
J.B

10/09/05
Je viens d'apprendre avec stupeur, qu'en 8 mois ce n'était pas moins de 20.000 voitures qui ont été incendiées par "incivilité citoyenne" !
On croit rêver. Ce sont des statistiques de guerre civile...
Que font Sarkosy, la police et la justice ? Mais qu'ont fait leurs prédécesseurs ? Car le problème ne date pas d'aujourd'hui...
Se rend-on compte de ce que cela représente sur chacune de nos primes d'assurance et le climat d'impunité que cela crée ?
Merci à tous ceux qui ont facilité par leur angélisme, et leur lâcheté politique ce type de comportement devenu banalisé.
Malheureusement, ce n'est jamais leur voiture ou leur maison qui brûle.

Ceci explique sans doute cela.
J.C

01/09/05
Ca me dépasse ! Les citoyens US redevenus en deux jours des "homos mal sapiens" prêts à commettre tous les crimes pour survivre. Et pendant ce temps-là, les "marines" de Georges Debeliou font les cow-boys en Irak au lieu de venir en aide aux habitants de La Nouvelle Orléans... Pauvre monde.
Gringoire

07/07/05
Tout de même une bonne nouvelle : Georges Debeliou est tombé de vélo dans les allées du château écossais... Heureusement qu'il ne mangeait pas de bretzels !
H.G

22/06/05
Réponse à M.F

Il est possible que vous n'arriviez pas au niveau de la cheville de F. Aubenas mais beaucoup d'autres Grands reporters se situent nettement plus haut que sa tête... C'est un métier dangereux (P. Bourras, etc.) utile, mais ce je critique comme un autre habitué de ces pages c'est l'exploitation médiatique qui a suivi. F. Aubenas n'est pas Jeanne d'Arc et Libé n'est pas la Bible. Si on parlait un peu plus d'Ingrid Bétancourt ? Peut-être pas assez porteur ?
G.G

20/06/05
Je ne sais pas si le journaliste du JdC a voulu faire de l'humour concernant Florence Aubenas ; si c'est le cas c'est du plus mauvais goût, mais j'en doute ; quant à moi, je me serais abstenu de relever ce « jeu de mots » volontaire ou non ; je trouve que l'humour n'a pas sa place ici.
Un peu de respect envers Florence, je ne lui arrive pas à la cheville, et je ne suis sûrement pas la seule !

M.F

18/06/05
Y'a quand même des choses que je ne comprends pas. Melle AUBENAS enfermée dans une cave 3 mois en position accroupie ( vive Louis XI! ) et qu'on libére en lui offrant... une chaise !... du parfum et des bijoux. Son ami Hussein était à 80 cm d'elle et elle ne savait pas que c'était lui...
Décidément je ne comprendrais jamais rien aux orientaux
.
J.G

15/06/05
Je ne sais pas si le journaliste a voulu faire de l'humour, mais le Journal du Centre titrait hier à la une : F. Aubenas se dévoile... L'esprit aurait-il touché notre PraM.A !
G.G

12/06/05
Si on ne peut que se féliciter de la libération de F. Aubenas, le déploiement audio-visiuel me semble exagéré. Même le G.P du Canada en a fait les frais ! Ce qui me choque c'est qu'on a pas à pavoiser quand une bande de brigands relâche un otage à la suite de tractations douteuses dont on ne saura jamais rien. Le risque de toute cette pub est que les groupuscules extrémistes ou autres bandes mafieuses s'aperçoivent de l'énorme pression qu'ils ont sur nos gouvernements occidentaux trés humanistes et qu'il ne prennent pas le Trésor Public pour leur banque privée ou une annexe de chez "Ma tante"
GRINGOIRE

14/05/05
Affaire Régis LE TOHIC
(Dépôt Militaire de Connantray en Décembre 2004)
Suite aux brèves récentes parues dans la presse, nous nous permettons de vous communiquer les dernières informations concernant notre frère Régis LE TOHIC, afin d'attirer votre attention sur les disfonctionnements dans cette affaire.
En effet, nous avons appris dimanche 8 mai par un journaliste de la « République de Reims » qu'un NON-LIEU allait être prononcé et que Régis serait interné.
Le procureur de REIMS Vincent LESCLOUS que nous avons joint le lundi 9 mai à midi nous a confirmé qu'il s'apprêtait à rendre une décision de NON-LIEU concernant les évènements du 6 décembre dernier.
Lors de cet entretien téléphonique il nous a affirmé que l'avocat de Régis, Maître Ducrey en a été informé, il y a quelques jours.
Ce dernier a nié avoir reçu la moindre information à ce sujet, précisant même qu'une telle décision ne relevait pas des attributions du procureur mais de la seule juge d'instruction.
Un NON-LIEU, s'il venait à être pris, se traduirait par un internement psychiatrique de Régis LE TOHIC, et de ce fait aboutirait à un «classement sans suite» de l'affaire, au fond et sur la forme.
Nous avons des contacts téléphoniques très fréquents avec Régis (en moyenne 2 fois par semaine) et nous constatons que celui ci est lucide et se trouve dans un état psychologique normal. D'ailleurs, jusqu'à ce jour, Il n'a fait l'objet d'aucun traitement médical particulier. Nous considérons donc qu'il y a volonté manifeste de le faire passer pour déséquilibré, afin d'éviter toute procédure judiciaire.
jusqu'à présent, nous faisions confiance à la justice de notre pays pour obtenir une issue acceptable à cette affaire. Notre frère a déjà purgé une peine de près de 6 mois.
Mais le déroulement des évènements nous amène à douter de la manière dont les autorités veulent trouver une issue à cette affaire, et qu'elle ne soit jamais jugée sur le fond.
Notre inquiétude est également grande de ne pas retrouver à terme, un frère en possession de tous ses moyens intellectuels (à cause d'une camisole chimique imposée). Cette manière de faire de la justice nous paraît d'un autre âge et nous espérons vivement que vous saurez aider à faire toute la lumière sur les pratiques des autorités.

Sa famille.

15/12/04
Jugement à 2 vitesses

Chacun d'entre vous a entendu parler du jugement d'Alain Juppé. Dans le numéro 18357 du Monde (daté de dimanche-lundi 1-2 février 2004), on trouve la somme d'argent public "détournée" durant la période des emplois fictifs. On estime cette fraude a 2,4 millions d'euros...
Dans le même numéro, on trouve la condamnation d'un internaute coupable d'avoir vendu des MP3, pour une somme totale de 5 511 euros... L'homme est veuf avec trois enfants à charge.
Alain Juppé = 2.400.000 euros à l'Etat = 18 mois de prison avec sursis.
L'internaute = 5.511 euros aux maisons de disque = 6 mois ferme.
Alain Juppé = vol de l'Etat = jugement trop sévère = intervention sur TF1
L'internaute = vol de sociétés privées = bon jugement = ferme-la.
Alain Juppé = "consternation" = campagne de soutien.
L'internaute = "bien fait pour lui" = rien.
C'est instructif, hein !

J.P O

12/07/04
Agression antisémite du RER

Après l'inqualifiable agression antisémite d'une jeune femme dans le RER. l'on assiste à une montée générale de l'indignation de l'ensemble de la classe politique, des différents responsables religieux, des associations. L'opprobre ne peut en effet qu'être jetée sur les voyous responsables de cette agression scandaleuse, fasciste que rien ne peut justifier. Ils doivent être, ce qui n'est pas toujours le cas, condamnés à la juste mesure de leurs actes. Mais le concert unanime de prises de position ne doit pas masquer - à travers ce lamentable attentat - la lente dérive de notre Société, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Celle-ci, n'en doutons pas, va malheureusement s'amplifier dans le temps. Il ne serait donc pas acceptable de se cacher derrière son petit doigt pour éviter de prendre, chacun à son niveau, la responsabilité qui est la sienne dans cet état de fait. Car nous sommes tous responsables à défaut, pour certains, d'être coupables.
Peut-on s'étonner de la montée diffuse de la violence lorsque chaque jour, du fait du système économique qui s'impose, l'on est en présence de l'expression permanente de l'abus de position dominante, de la loi du plus fort, du mépris de l'Homme. Lorsque les citoyens sont pris en otage pour la défense d'intérêts catégoriels et souvent de la part de plus nantis. Lorsque la Justice démontre ses insuffisances, ses défaillances, au détriment souvent des plus humbles. Lorsque les politiques ne respectent aucune éthique, pratiquent l'imposture. Lorsque la télévision offre le triste spectacle d'une télé- réalité avilissante, dénuée de toute forme de respect moral.
Comment s'en étonner, au moment où sont développés les thèmes de la cohésion sociale, de voir qu'est oublié tout ce qui a pu concourir à sa lente mais certaine désagrégation, de ne pas voir dénoncés et sanctionnés les hauts fonctionnaires irresponsables de la DATAR qui au nom du concept fallacieux de "recherche de taille critique" pour raisons purement économiques, n'ont pas hésité depuis plus de 30 ans à prêcher pour la concentration absurde des populations dans des métropoles surdimensionnées, déshumanisées favorisant la ghettoïsation et la montée... de la violence dont on sait qu'elle est le plus souvent aveugle... Comment s'étonner de la dérive de la Société lorsque le monde des médias, l'une des dernières et principales sauvegardes de la démocratie, se trouve aspiré dans un système de concentration inacceptable qui peut être le prélude à la mise en place potentielle d'un état totalitaire ?
Comment s'étonner que cette agression soit survenue au lendemain de l'appel solennel lancé par le président Chirac à un "sursaut contre le racisme et l'antisémitisme". Lui, qui, en son temps, il faut s'en souvenir, a participé, par populisme électoral, par ses déclarations scandaleuses à une démonstration de racisme. La crédibilité de la source du message est primordiale.
Comment s'étonner de l'attitude inadmissible des témoins lorsque l'on sait que les citoyens dénués de libre-arbitre, ont été depuis de nombreuses années, individualisés, amenés à ne plus être solidaires, à pratiquer "le chacun pour soi" cela dans un pays qui ne respecte pas lui-même l'expression de la diversité culturelle qui ouvre pourtant à la tolérance, au respect de l'Autre.
Hier, l'agression avait des relents d'antisémitisme. Demain les excès trouveront leurs fondements irrationnels, abjects dans le rejet d'autres groupes, d'autres communautés, sauf si, avec courage et lucidité, honnêteté une remise en cause totale de notre Société soit faite pour que s'instaure un véritable Etat de droit... Sauf si l'on cesse de traiter les conséquences comme étant des causes ! Prévenir vaut mieux, on le sait, que guérir.


02/02/04
INCENDIE du PARLEMENT de BRETAGNE...
10° ANNIVERSAIRE : Le "VOILE" mis sur la VERITE

...Le 4 février 1994 il y a dix ans, avait lieu à Rennes, la signature officielle du Contrat de plan Etat - Région. Le chef du gouvernement Edouard Balladur était accompagné de quatre de ses principaux ministres. Dans le contexte social général très difficile du moment et de montée de la violence due à la grave crise du secteur de la pêche il ne fallait pas être grand clerc pour redouter des affronte-ments entre manifestants et forces de l'ordre. Ce qui se produisit échappa pourtant à tout ce qui aurait pu être imaginé.
Après une journée d'émeute au cours de laquelle il n'y eut miraculeusement pas de mort mais, malheureusement, de très nombreux blessés graves, la nuit fut dantesque. le Palais de Justice fut transformé en brasier. Avec lui disparaissait un monument symbole de la Bretagne.
Alors qu'une enquête administrative a été refusée, alors que de lourdes responsabilités n'ont pas été recherchées et cela au plus haut niveau, le pouvoir politique, la justice et certains médias ont focalisé l'attention sur le concierge, seule personne mise en examen, et sur les marins-pêcheurs.
Même en acceptant l'idée qu'e l'incendie n'ait été que la conséquence d'un "enchaînement de faits imprévisibles" (?) les volontés déployées pour mettre sous le boisseau toutes les questions gênantes que l'on doit se poser en pareil cas, démontrent que cette catastrophe doit être traitée comme une "affaire d'Etat". Une de plus.
Au moment où est commémoré le dixième anniversaire de l'incendie du Parlement de Bretagne "le plus grand quotidien de France" qui depuis le début, sauf à très peu d'exceptions, a traité l'information de manière peu soucieuse du respect de l'éthique et de ses lecteurs, s'attache à présenter les faits grâce à des "témoignages choisis" allant dans "le sens de l'Histoire" et en mettant surtout en évidence la qualité, qui ne saurait être niée, de la restauration effectuée.
Il en va ainsi de la Radio d'Etat régionale qui vient de consacrer une heure à l'événement. Cela en ne diffusant pas une interview réalisée dans laquelle étaient justement posées des questions restées à ce jour sans réponse. Le juge Van Ruymbeke a, seul, évoqué la mise en cause de responsabilités politiques dans le maintien de la venue de l'aréopage ministériel de ce jour-là en plein centre d'une "ville réputée sensible sur le plan de la sécurité". Cela alors même que Claude Champaud, vice-président du Conseil régional au moment des faits, "se refusait, lui, à rechercher quelque responsabilité que ce soit" ? Que le concierge ait servi injustement de "bouc émissaire" et puisse avoir été atteint moralement, voire détruit, cela pour masquer la responsabilité de plus puissants, ne semble pas troubler les "belles consciences" : on lui aura consacré, au cours de cette émission, au plus... dix secondes.
Que l'on mette encore en évidence aujourd'hui les exactions des marins-pêcheurs ressort de la manipulation, de la mauvaise foi ou de l'ignorance. C'est faire abstraction du fait que nul ne pouvait ignorer le paroxysme de leur état de révolte du moment, leur suréquipement en engins propres à mettre la vie des forces de l'ordre, des pompiers et de la population en péril. C'est ignorer qu'il y a eu volonté délibérée de "casser un mouvement social en cours d'organisation" en laissant perdurer un état insurrectionnel en ne donnant pas aux forces de sécurité l'ordre de dispersion sollicité en permanence durant toute la journée. C'est de plus "oublier" qu'il y avait à Rennes, le 4 février 1994, outre 23 autres manifestations, la présence avérée de nombreux "casseurs et autres agitateurs" dont on s'est bien gardé de rechercher l'identité... C'est aussi oublier que "l'on pouvait entrer dans le Palais de Justice comme dans un moulin"...
La commémoration de l'incendie du Palais de Justice de Rennes est en cours. Une manière officielle de jeter un peu plus le "voile" sur ce qui est, sauf à démontrer le contraire, une affaire d'Etat.

B.C E

21/01/04
"ATTENTAT du NOUVEAU PREFET" et... CHARLES PASQUA

La France entière s'est émue - souvent avec dignité et sans calcul - de l'attentat perpétré dimanche dernier contre la voiture du nouveau préfet du Jura.
La déclaration de Charles Pasqua, parue dans Ouest - France, concernant cet événement qui s'est déroulé à Nantes en Bretagne, a été pour le moins hâtive et en l'occurrence n'a surtout pas respecté le principe de précaution à observer en pareil cas. En montrant du doigt les "autonomistes bretons" comme responsables potentiels, cet ancien ministre, peu soucieux du respect de l'éthique, a fait acte de dénonciation calomnieuse, ce qui devrait, en l'état actuel des Lois, lui valoir les foudres de la Justice.
La démonstration n'est plus à faire que cet Homme politique est peu respectueux de celle-ci. Il sait parfaitement s'en "mettre à l'abri quand, pour Lui, il pleut"
Mis en examen en mai 2001 pour "financement illégal de campagne électorale" et pour rester quand même député européen, ce qui lui permet d'échapper aux juges, il a même abandonné, sacrifice, la présidence des Hauts-de-Seine. Ce "Grand Serviteur... de la République" a réussi, malgré tout, à cumuler pendant plus d'un an – ce qui est interdit par la loi - la présidence d'un conseil général et le mandat de député européen"...
Au moment où le projet de Loi Perben concernant la criminalité arrive en deuxième lecture au Sénat on ne peut manquer de faire certains rapprochements. Celui-ci, est on le sait, porteur d'atteintes graves aux libertés individuelles et collectives et par là-même à la Démocratie et sans doute, à terme, en fonction de la manière dont elle pourra être utilisée, à la République elle-même.
Aussi, Monsieur Pasqua n'a peut-être pas compris que cette loi concernaient particulièrement les citoyens et non les hommes politiques.
De là à croire que les dispositions iniques concernant les "repentis" et autres dénonciateurs "récompensés" pouvaient le concerner et que, ce faisant, il avait peut-être quelque indulgence et autres bonnes grâces à en attendre...?

G.G