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Les dettes du groupe France Télécom s'élèvent aujourd'hui à plus de 70 milliard d'euros, admettent l'ensemble des analystes financiers ! L'action s'est écroulée, entraînant dans sa chute tous les petits actionnaires, et une partie importante des finances de l'Etat, qui reste l'actionnaire majoritaire.

Quelle est la cause de cette « Bérézina » économique ?

Il est de bon ton, aujourd'hui, d'accuser la bulle spéculative des nouvelles technologies, une reprise économique tardive, ou la flexibilité des queues de vaches par temps de brouillard.

Il n'en demeure pas moins qu'avant tout, ce fleuron des entreprises françaises, qui nous appartenait déjà avant sa privatisation partielle (puisque financée et développée avec nos impôts), nous a été revendue sous forme d'actions qui logiquement auraient dues être redistribuées gratuitement aux français !

Son PDG, dont je n'insisterai pas sur la formation et le parcours professionnel, véritable Moïse de la banqueroute, a racheté à prix d'or, tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une entreprise de la nouvelle économie. Investissant sans compter sur des technologies que le simple bon sens avait détectées comme illusoires, et pour le moins prématurées.

à côté de cela, ce grand Timonier de la finance a tant fait, que son entreprise a perdu mois après mois, des parts importantes du marché intérieur, se débrouillant pour facturer ses prestations immanquablement plus cher que ses concurrents ! Et en traitant l'usager avec toujours autant d'arrogance.

S'il s'agissait de n'importe quelle entreprise capitaliste, dans le secteur de la libre concurrence ce serait à mourir de rire !

Malheureusement, ce sont les 46 Millions d'abonnés de France Télécom, qui vont éponger les errances d'une telle politique : ils n'ont d'autre choix que de payer toujours plus cher un abonnement, dont le législateur a pourtant fait valoir qu'il s'agissait d'un droit élémentaire à la communication.

Comment les pouvoirs publics peuvent-ils tolérer ce racket de fait ?

L'Etat, à travers ses représentants d'hier et d'aujourd'hui, aurait été bien avisé de garder un réel Service Public, dont les missions seraient uniquement l'entretien et le développement du réseau filaire et la garantie du libre accès à un opérateur. Le prix de ce service, et lui seul, étant réparti équitablement entre les abonnés.

Une saine concurrence entre ces derniers aurait certainement mieux géré le marché, et au bénéfice du consommateur !

L'Histoire nous a enseigné que l'impunité, même financière, n'a jamais abouti à grand chose de solide.

A l'heure ou l'on parle de la privatisation d'EDF, espérons que les mêmes erreurs ne seront pas commises.
P.H


Les Contribuables Associés se félicitent de la prise de position du député UDF des Yvelines Christian Blanc, en faveur d'un service garanti, dans les transports publics, les jours de grève. Elle doit permettre de relancer la discussion parlementaire sur ce dossier.

La principale association de défense des contribuables (132 000 membres sur toute la France et 20 000 en région parisienne) rappelle qu'elle soutient déjà, depuis plusieurs mois, la proposition du député Jacques Kossowski et qu'elle a obtenu sur ce texte - pétitions populaires et campagnes de presse à l'appui - la signature de 304 députés, soit une très large majorité, sur le papier !
Les Contribuables Associés soulignent que, selon un récent sondage commandé à l'Institut BVA, 81 % des Français, s'ils étaient députés, voteraient en faveur d'une proposition de loi visant à garantir un service minimum en cas de grève.

L'appui de Christian Blanc, ancien patron d'Air France et de la RATP est donc la bienvenue car elle doit permettre un débat de qualité sur un sujet où le Parlement doit impérativement légiférer.

L'une ou l'autre des propositions, Kossowski pour l'UMP ou Blanc pour l'UDF, doit, dès que possible, être inscrite à l'ordre du jour pour être discutée à l'Assemblée.

Le gouvernement ne devrait pas s'y opposer, sauf à privilégier l'intérêt des personnels syndiqués plutôt que celui des usagers. Une position risquée à la veille des élections régionales en 2004, notamment en Ile de France, où l'amélioration des transports fait partie, avec l'emploi et la sécurité, des trois priorités des franciliens.

Les Contribuables Associés.

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