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RETRAITES MENACEES
Quelle retraite ?

Ca y est, un gouvernement a enfin osé aborder un dossier, qui pourtant intéresse et engage fondamentalement, non seulement tous ceux qui travaillent actuellement mais aussi leurs enfants, et petits enfants à venir.

Un vrai problème de société donc, trop longtemps ajourné et évité !
Essayons de dégager les éléments constitutifs de cet embrouillamini :

1°- L'égalité de traitement entre le public et le privé
Une démocratie basée sur l'égalité, ne peut remettre ce principe fondamental en cause ?
Ni la morale, ni la solidarité ne justifient de travailler moins longtemps dans le Public que dans le Privé.

Comment tous ceux qui prônent une vision sociale des choses, peuvent encore se contenter de dire en toute malhonnêteté politique : "Y'a qu'à prendre aux autres, pour donner aux uns, dont je suis, tant que l'on ne me prend rien à moi !"
Il y à un moment, et c'est le seul, où la solidarité signifie : donner ou partager ce que l'on possède, et ne pas attendre des subsides chimériques dont on rend comptable un Etat providence !

2°- La prise en compte de la pénibilité de l'activité professionnelle.
Il est évident que la pénibilité, les contraintes sur la vie familiale ou le risque inhérent à un poste doivent, dans le même souci d'équité sociale, être pris en compte pour déterminer l'âge du départ à la retraite.
Et là, les syndicats ont un rôle essentiel à jouer !
Qui mieux qu'eux sont à même de déterminer une échelle à la fois réaliste et juste de ces critères modérateurs ?
Au risque d'en choquer quelques-uns, et s'il fallait modifier les choses, il serait même normal que les salariés du public, ayant bénéficié d'une garantie de l'emploi, de moins de stress, de statistiquement 9 ans d'espérance de vie supplémentaire et d'une vie familiale plus préservée soient moins avantagés que les travailleurs du privé !

3°- Le minimum retraite et son financement par un régime de répartition solidaire
Tout le monde est d'accord pour préserver un minimum retraite et qu'il soit basé sur un système par répartition.
On peut prendre le problème par n'importe quel bout, cela signifie que : les actifs paient la pension des retraités.
Or, quand ma grand-mère faisait une pâtisserie, et que ma tante et mes cousins passaient à la maison pour goûter, il y avait forcément plus de parts à faire dans le même gâteau et par conséquent chacun de nous mangeait une part plus petite.
Si l'on veut servir par répartition un minimum de retraite à chacun, et compte tenu des éléments que nous connaissons à ce jour, ces parts seront forcément insuffisantes pour faire vivre décemment les ayants droits, et le syndicat ou le gouvernement le plus génial ne pourra rien y changer.

Il faut donc généraliser un complément retraite.

4°- Le complément retraite et son mode de cotisation, de gestion et de redistribution
Alors là, plusieurs pistes sont à étudier :
- Soit un système de capitalisation obligatoire, à seuil variable, à taux garanti au dessus de l'inflation, servant de financement pour les emprunts publics.
- Soit un système à l'anglo-saxonne, de fonds de pension, servant à alimenter le marché des actions, mais géré par une institution à créer, dont feraient partie : représentants des salariés, syndicats, retraités, chefs d'entreprises et mandataires de l'Etat, pour éviter les dérives que l'on a connues dernièrement Outre-Atlantique.
- Soit un système qui conjuguerait les deux précédents, pour optimiser le premier tout en limitant les risques du second !

Bien évidemment, les sommes cotisées dans ces dispositifs de complément retraite devraient être non imposées fiscalement.

5°- Les pondérations possibles du système.
Pour ce qui est de l'âge de départ en retraite, cela doit rester un choix de vie personnel, au dessus d'un minimum d'années de cotisations à définir selon les critères de pénibilité, de risque et de contraintes évoqués plus haut.
Il semble équitable cependant, que le montant de la pension versée soit naturellement en rapport avec le nombre d'années de cotisation.
Par contre, il semble non moins juste et réaliste, de laisser travailler ceux qui le souhaitent aussi longtemps qu'ils en ont l'envie et la force : cela se justifie en terme de transmission de compétences aux plus jeunes dans les entreprises ou les services, et surtout en terme économique où il y a un double gain : puisque à la fois, ils ne pèsent pas sur la masse à répartir, et continuent à cotiser pour les autres !
Le système de la retraite à la carte, semble donc s'imposer, en respectant ce cadre général.

Il est donc plus que temps pour chacun de prendre ses responsabilités, avant que le système en place explose, multipliant les fractures et les injustices sociales, opposant dangereusement les avantagés aux laissés pour compte, et créant encore un peu plus de misère et de détresse.

P.E

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