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ELUE et GESTION des DECHETS
Une élue parle du traitement des déchets...

Le 18/10/04
Considérer les traitements thermiques, incinération, torche à plasma, et thermolyse comme sans danger relève de la désinformation totale : création et diffusion dans l'atmosphère, le sol et les nappes phréatiques de dioxines, métaux lourds et autres polluants persistants, organiques ou non, bioaccumulables, cancérigènes, tératogènes, détruisant le système nerveux, transmissibles à la descendance quand ils n'occasionnent pas la stérilité, plus quelques inconvénients mineurs, communs avec les décharges : perte de la valeur foncière des terrains environnant et perte des labels agricoles.

Seul et unique avantage des traitements thermiques comparés aux décharges puantes : ils ne puent pas et n'attirent pas les rats. Alors bien sûr, si l'écologie consiste simplement à ramasser les sacs plastiques qui traînent, c'est parfait !

Entendons-nous bien : il n'y a aucune méthode "inoffensive" de gestion des déchets. La moins mauvaise n'est certes pas l'incinération, encore moins la thermolyse qui ne fait que reculer le problème : 10 fois moins de polluants que lors d'une incinération lors du traitement proprement dit, la fabrication de charbon d'ordure comme on fabrique du charbon de bois, mais émission sans aucun contrôle des polluants restants lors du brûlage de ce "charbon".
De toutes façons, 10 fois moins de polluants c'est encore beaucoup trop. Et ne me faites pas rigoler avec les "nouvelles normes d'émission pour des incinérateurs propres", elles changent sans arrêt et ne reposent sur aucune réalité scientifique.

Mais alors si nous sommes d'accord : ni décharges, ni traitements thermiques, que nous reste-t-il ?
D'abord la réduction à la source bien sûr.
Ensuite un tri sévère des fermentescibles. Tout ce qui pourrit, moisit, pue et coule doit être complètement banni des centres d'enfouissement.
A part ça ? Parce que c'est bien joli mais c'est un futur improbable, pour ne pas dire utopique. Les déchets résiduels, mélange d'ordures puantes, auxquelles nous, les administrateurs et élus du pays, devons faire face, gérer au quotidien, on en fait quoi ? Trois systèmes sont actuellement disponibles sur déchets résiduels :
La méthanisation.
Le compostage accéléré (type Laserec)
L'addition de chaux (type Oxalor).
Les trois devant, dans l'idéal, être suivi d'un tri mécanique et d'un lavage.
Dans les trois cas se pose le problème du résidu organique restant. On ne va tout de même pas l'utiliser dans les champs, il a été en contact avec des toxiques.
Vous en ferez ce que vous voudrez, y compris l'enfouir si ça vous amuse. Sachez simplement que le résidu oxalor a vérifié les normes d'engrais organique. Je ne sais pas pour les autres. N'avez-vous pas confiance dans les normes ?
N'acceptez-vous pas les pesticides, les engrais chimiques, le sulfate de cuivre dans les champs ?

Dans tous les cas :
Plus le tri des fermentescibles sera bien fait à la source, plus la part de résidus organiques dans les ordures résiduelles sera faible.
- Les fermentescibles triés font pour leur part un excellent compost, avec ou sans méthanisation.
- Mieux les toxiques seront trié, meilleur sera le substrat organique issu des résiduels.
Il ne faut pas non plus perdre de vue que la méthode de traitement des résiduels choisie :
- Ne doit pas encourager la production d'ordures résiduelles par l'octroi d'un marché juteux (incinérateurs ou mieux encore torches à plasma !). Sur le plan technique il convient donc de privilégier une méthode ne nécessitant que peu d'investissement et ne générant pas de profit.
- Doit responsabiliser les gens à un bon tri de leurs déchets fermentescibles et toxiques.
- Doit être la moins polluante possible.
- N'a pas pour objectif de faire du compost bio.
Le traitement dans de petites unités, avec enfouissement localement a l'avantage de mettre les populations face à leurs déchets et donc d'en diminuer la quantité, de supprimer les pollutions dues aux transports et d'être moins tentant pour les multinationales qui aiment tout faire en grand.
Vous n'allez pas mettre des décharges partout sans tenir compte de la nature des sols, c'est revenir au début du siècle.
Le fait de n'enfouir que des déchets propres, compressés et triés, diminue très fortement les nuisances des décharges.
L'idéal serait d'entreposer ces petits restes au sec, de manière réversible, bien sûr, ce qui va augmenter les coûts. Mais même sans argile avec géomembrane et drainage/surveillance des eaux de ruissellement, ça n'a rien à voir avec les décharges de classe II actuelles.
Il ne tient plus alors qu'à nous de réduire ces déchets à enfouir à la portion congrue.

C'est de l'utopie, ça va coûter très cher à nos administrés et nous ne serons pas réélus.
Bon, si ce côté-là vous intéresse je vous passerai un copain.
Moi je l'ai pas étudié, mais il dit que c'est trois fois moins cher qu'un incinérateur. Quel dommage, ça va faire baisser le PIB.
M. F


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