C'est actuellement dans l'air du temps, mais cela peut s'avérer très risqué.
De très nombreuses sollicitations par Internet (publicité, emails, ouvertures de pages non choisies...)
La chose vous est présentée sous le vocable d' « option binaire », une méthode infaillible pour gagner de l'argent sur le web et cela sur une vingtaine de sites portant des noms différents.
Si vous arrivez sur la page d'accueil d'un des sites de la chaîne, on vous présente une vidéo, dont on assure qu'elle est également visible sur CNN, M6, iTV et Qtv… expliquant, en un peu moins de 10 minutes, comment on peut « gagner 387 euros en 20 minutes » !
Vient ensuite une définition de ce qu'est une option binaire : « Une option binaire est tout simplement le moyen d'investissement boursier sur Internet le plus simple et le plus rentable pour les débutants. Le trading sur option binaire ne vous demande qu'une seule chose, faire le choix entre : parier sur la hausse ou la baisse d'une action sur une durée comprise généralement entre 10 et 15 minutes. Vous doublez quasiment votre investissement pour chaque trade gagnant. »
On vous propose également un peu plus bas, de vous mettre en relation avec un partenaire commercial pour profiter des avantages "miraculeux" de cette martingale infaillible.
Mais, ce partenaire providentiel fait partie de la toute nouvelle liste de sites Internet proposant du trading options binaires pour lesquels aucun prestataire de services d'investissement autorisé n'a pu être clairement identifié.
Autrement dit, vous ne savez pas où vous mettez votre argent et n'êtes pas sûr de retrouver votre mise.
Nous attirons donc votre attention sur ces sites risque élevé et vous conseillons naturellement de ne pas vous inscrire.
D'une manière générale, vérifiez toujours que l'intermédiaire financier qui propose ou conseille ces investissements :
- figure t-il bien sûr la liste des établissements financiers autorisés exercer en France (www.amf-france.org) ?
- est-il titulaire d'un agrément ou d'une habilitation ?
« Si l'intermédiaire concerné ne figure pas sur ces listes, nous vous invitons fortement ne pas répondre ses sollicitations », résume l'AMF.