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Le policier qui a neutralisé le 29 avril 2012 le braqueur en cavale Amine Bentounsi a été mis en examen pour HOMICIDE VOLONTAIRE. Ce fonctionnaire a été suspendu de ses fonctions, et son salaire risque d'être divisé par deux. Mais qui était Amine Bentounsi ? Voici son portrait, publié dans le journal Le Parisien le 27 avril 2012 : « A 13 ans, Amine Bentounsi était le plus jeune incarcéré de France, après avoir multiplié des vols avec violence. Sa vie n'aura été qu'une succession d'allers-retours en prison. En septembre 1994, notre édition Seine-et-Marne du Parisien titrait « La terreur du quartier n'a que 12 ans ». Il avait alors déjà cambriolé les locaux de l'Opac - l'office HLM -, volé des voitures, agressé deux employées d'un centre social, battu une voisine avec un cric pour lui voler son magnétoscope. (...) « Il était ingérable, se souvient un animateur. (...) Une fois, il a volé le scooter d'un collègue et a tourné en furie quand on est venu le récupérer. » Une enseignante du quartier se rappelle qu'Amine avait été renvoyé en Algérie, chez sa grand-mère, pour calmer sa dérive : « Il était revenu après avoir brûlé sa maison, ses parents n'ont jamais pu le remettre sur le droit chemin.» « A 19 ans, Amine escalade à la corde la façade du bâtiment Bleuet, à Collinet, pour braquer le siège de l'Opac. (...) La Cour d'assises lui inflige dix ans d'interdiction de séjour à Meaux et quatre mois de prison. Quelques mois plus tard, en octobre 2001, il participe au spectaculaire braquage de la poste de Collinet, qui s'est soldé par une fusillade sur des policiers, au milieu des passants. (...) « En août 2005, il a braqué avec deux complices le magasin Champion de Saint-Pathus, avec séquestration d'employés. Ce sera sa plus lourde condamnation : dix ans de réclusion, prononcés en 2007 (« Amine était une tête brûlée, un manipulateur », Le Parisien du 27 avril 2012). C'est donc cet individu réellement dangereux et armé qui s'est retrouvé face à des policiers, ce jour-là. Le journal Ouest-France écrit : « Amine Bentounsi, se serait retranché entre deux voitures avant de braquer un revolver à 6 coups de calibre 35 en direction du policier à pied. Ce dernier aurait fait usage de son arme quatre reprises en situation de légitime défense, selon lui. L'arme de la victime a été retrouvée avec le barillet plein. » Et pourtant, un juge a décidé de le poursuivre pour HOMICIDE VOLONTAIRE. Alors que les premières enquêtes indiquent que la balle a ricoché, et que c'est pourquoi le voyou a été touché dans le dos. Le policier ne lui aurait donc jamais tiré dans le dos, selon son avocat. Cette décision de Justice pose un vrai problème tous nos concitoyens. En effet, poursuivre les policiers qui ne font que leur travail et se défendent en essayant d'arrêter les délinquants dangereux, est une atteinte directe notre droit le plus fondamental : celui de vivre sans être menacé par des malfaiteurs, et d'être protégé par les forces de l'ordre. Pourquoi donc une minorité active de magistrats prend parti de fait régulièrement pour les criminels contre les forces de l'ordre ? Ils multiplient les remises en liberté de récidivistes, ce qui exaspére la police et fait peser une réelle menace sur la société. En effet, cela n'est-il pas une consigne aux autres policiers fermer les yeux, ou à arriver « trop tard » lorsqu'on les appelle pour une agression. Comme ce 14 octobre 2011, où une jeune policière avait été tuée à coups de sabre par un forcené à Bourges (Cher). « A l'époque, les collègues n'avaient pas su comment réagir. Ils n'avaient pas osé sortir leur arme », ont expliqué deux officiers. « On à tous la crainte de se retrouver dans la situation de notre collègue », selon Christophe Carrez, représentant départemental Unité-SGP-FO. Cette affaire nous concerne donc tous directement. En revanche, ces mêmes magistrats poursuivent impitoyablement les gendarmes et policiers qui font un travail de plus en plus difficile. Quelques exemples : - le 30 septembre 2009, un magistrat met en examen un policier qui avait tiré au flash-ball sur un manifestant qui lui lançait des pavés, Montreuil (Seine-Saint-Denis) ; - le 4 mai 2010, un magistrat met en examen et incarcère un policier qui avait assommé un délinquant en essayant de faire cesser une bagarre entre deux bandes de jeunes d'une cité de Chambéry. Et comme ce délinquant avait 3,57 grammes d'alcool dans le sang, le policier est poursuivi pour « violence volontaire sur personne vulnérable », ce qui lui fait encourir 10 ans de prison. - le 19 septembre 2010, un magistrat de Montpellier a mis en examen un policier de la brigade anti-criminalité pour violence avec arme. Le policier s'était défendu contre un homme qui l'avait sauvagement agressé dans un parking souterrain, après avoir été surpris en train de crever les pneus d'une voiture. L'individu « de forte corpulence, a sorti un couteau et tenté d'atteindre mon collègue au thorax » a précisé un autre policier présent sur les lieux. Mais pour le juge, pas de doute, c'est le policier qui était dans son tort. C'est d'autant plus intolérable que, à l'inverse, les criminels qui agressent les policiers bénéficient souvent d'une scandaleuse impunité : - le 13 août 2010, des repris de justice essayent de tuer un policier à coups de marteau sur la tête, aux Tarterêts. Par chance, ils sont arrêtés. Mais le tribunal décide de les remettre en liberté, sans avoir passé un seul jour en prison ; - le 27 août, des policiers frappent à la porte d'un délinquant notoire, Samir Démiri. Celui-ci les laisse entrer, puis sort soudain un couteau de cuisine qu'il applique sous la gorge d'une policière. Ses collègues parviennent à la protéger et à neutraliser Samir. « Rien ne prouve qu'il a utilisé son couteau avec l'intention de porter un coup », plaide son avocat au tribunal. Un argument qui suffira pour convaincre le tribunal de ne l'envoyer en prison que quelques mois. - Le 12 août, à Perpignan, trois jeunes ont tabassé des policiers. Le juge les a libérés sans amende, ni dommages intérêts, et sans passer une seule minute en prison. Résultat, les délinquants hésitent de moins en moins agresser physiquement les forces de l'ordre : - En 2011, 14 policiers et gendarmes sont morts dans l'exercice de leurs fonctions. - Dans le même temps, plus de 10.000 ont été blessés. Tous les jours, certains magistrats remettent en liberté des délinquants et des criminels dangereux sous prétexte que ceux-ci présenteraient « toutes les garanties de réinsertion ». Et tous les jours, ces mêmes délinquants et criminels récidivent : - Le 28 février 2012, un homme a été condamné pour la 48éme fois, pour vol. Son avocate a demandé la non-application de la peine plancher prévue pour les récidivistes ; une demande immédiatement accordée par le juge ; - Le 30 mars 2012, un homme qui avait été condamné la perpétuité pour meurtre, et qui était sorti au bout de 17 ans (comme c'est en général le cas), a été arrêté après avoir dévalisé une maison. Le procureur a requis 4 mois de prison ferme. Le tribunal a jugé que c'était encore trop, et l'a condamné à 4 mois de bracelet électronique. L'assassin de Laetitia Perrais, à Nantes, était un récidiviste qui avait été condamné 15 fois par la Justice, dont 2 fois en Cour d'assises, mais qui était totalement libre à 31 ans. Pourquoi les juges n'ont-ils jamais de comptes à rendre à personne ? Pourquoi la minorité active de magistrats laxistes n'est-elle jamais inquiétée ? Dans le cas d'Amine Bentounsi, personne n'a eu l'idée de mettre en cause le juge qui avait laissé sortir un voyou aussi dangereux, pourtant condamné à 10 ans de prison en 2007. Quelle justice sert le Syndicat de la magistrature qui trouve parfaitement normal de mettre en examen "pour homicide volontaire" le policier qui risquait sa vie pour le rattraper. Il est vraiment urgent de faire cesser cette dérive orchestrée par une minorité active de magistrats qui appartiennent à un syndicat minoritaire mais très influent, le « Syndicat de la magistrature ». Au tribunal de Bobigny, où ce syndicat est très représenté, le taux de peines plancher fermes pour les récidivistes est de... 2 %, 10 fois moins que dans le reste de la France. Par ailleurs, puisque la Justice se veut indépendante du pouvoir politique, comment se fait-il que l'inverse ne soit pas respecté ? Ainsi, dans un communiqué de presse, le syndicat de la magistrature a appelé officiellement à soutenir un candidat contre un autre (en l'occurrence François Hollande contre Nicolas Sarkozy). Cette prise de position politique de juges censés être « indépendants » est sans doute en rapport avec la promesse de François Hollande de supprimer deux lois auxquelles le "Syndicat de la magistrature" s'était violemment opposé (parlant de loi « ignominieuses ») : - La loi sur les peines plancher, qui imposait des peines minimales aux multi-récidivistes, votée en 2007. - La loi sur la rétention de sûreté, qui visait neutraliser après leur peine les criminels sexuels les plus dangereux, votée en 2008. Tout cela, aussi, parce que Nicolas Sarkozy a fait des engagements que le syndicat de la magistrature juge « populistes » : - la construction de 24 000 nouvelles places dans les prisons, et la possibilité pour les victimes de faire appel des jugements (un droit réservé aujourd'hui aux condamnés et au Parquet). Plus nous laisserons faire, moins nous avons de chances d'être bien protégés le jour où nous serons nous aussi victimes d'un délinquant ou d'un criminel. Laurence Havel Institut pour la Justice ![]() |
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