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HISTOIRE d'INVASION
Petite histoire d'invasions


J'ai vu le jour, vous allez rire,
Quand la gauche était aux « affaires » :
Je pouvais donc m'attendre au pire :
Il vint sous peu, ce fut la guerre !
En attendant, quand je suis né,
Tout le pays était en liesse
Il fêtait ses congés payés,
Léon avait tenu promesse !
On pouvait voir du jamais vu
Les cafetiers n'arrêtaient pas :
Ca guinchait même au coin des rues
Au son de « Blum, Blum, tra-la-la ! »
Des trains partaient pleins à craquer
De foules qui se défoulaient,
Ils voulaient tous en profiter
Depuis le temps qu'ils attendaient !
C'était l'extase et le bien-être
Pour ceux qui en étaient en mal,
Ils débordaient par les fenêtres
En chantant « l'Internationale »
Ils savouraient une revanche
Qui sommeillait depuis des lustres,
Avoir d'un coup quinze dimanches
Etait une victoire illustre !
Ce qui se mijotait ailleur s
Ils s'en foutaient éperdument :
D'abord, quand on est les meilleurs
Qu'y aurait-il donc d'inquiétant ?
Le temps était à s'amuser,
A penser au prochain voyage !...
Plus dur fut de se ramasser
En retombant de son nuage !
Car tout bonheur a ses limites,
Un ver déjà rongeait le fruit :
Au coin du feu sur la marmite
Le couvercle faisait du bruit.


II
Chez nos voisins moins insouciants
L'ordre régnait avec rigueur ;
Pendant que nous tuions le temps,
D'autres espoirs faisaient « fureur ».
Quand leur clairon, un beau matin
Vint nous sortir de la torpeur,
Le nôtre était au magasin.
Mais le gérant était. ailleurs !
L'on s'aperçut un peu falot
Qu'un pilier de notre fierté
Etait la « ligne Maginot»,
Qu'il suffisait de contourner !
Et c'est ainsi que sans s'en faire,
Tous les « Panzers » de l'ennemi
Vinrent nous en jouer un air
Passant les portes de Paris !
Nul n'attendait cette visite
Puisque n'ayant rien vu venir,
Tout fut donc fait à la va vite
Pour être prêts à déguerpir.
Nos soldat s appelés en hâte
Armes au poing, sans munitions,
Se retrouvèrent faits aux pattes
Sans tirer un coup de canon !
Les discoureurs la veille encore
Qui se vantaient à chaque fête
De nous avoir fait les plus forts,
Prirent la poudre d'escampette !
Décapité, genou en terre,
Le « front » avait perdu sa tête
En décevant le « populaire »,
Qui n'en donnait plus que tripette !
La ville fut abandonnée
Entre les mains des habits verts
Au pas sur les Champs Elysées
Marchant au cri de : « Heï Hitler »


III
Nos valeureux guerriers vaincus
Qui n'avaient pas pris « leurs congés »,
Furent conduits le pied au cul
Quatre ans au vert, tous frais « payés ».
A défaut de gouvernement,
Il fallut bien combler le vide
Pour s'adresser aux allemands
Et remplacer les chaises vides.
Pour consommer notre défaite,
On fit venir un vieux soldat
Que l'on sortit de sa retraite
En lui collant tout sur les bras !
Il ne restait que ce vieil homme
A qui l'on ne donna de choix
Que « faire don de sa personne »
Et de pourvoir au désarroi
D'un pays devenu atone.
Nos « Rouges » furent patriotes
Après l'ordre venu d'en haut,
Du grand patron droit dans ses bottes,
De la faucille et du marteau.
Quand sa colombe bolchevique
Pacsée à l'aigle moustachu,
Reçut de lui des coups de trique
Avant qu'il ne l'eût fait cocue !
Mais des esprits plus avisés
Avaient compris depuis longtemps
Qu'un pays si mal gouverné
Aurait bientôt des occupants.
Sitôt la chienlit annoncée
Ils entrèrent en résistance,
Et rejoignirent nos alliés
Venus combattre pour la France.

IV
Au terme de péripéties,
La « peste brune » fut matée ;
Sur les façades refleuries
Disparurent les croix gammées.
Alors nos gauchisants d'hier
Réapparurent à grands pas,
En criant de leurs ministères
Au « Maréchal nous (re)voilà ».
En l'enfermant pour trahison,
Eux que cela ne gênait pas
De mettre au feu de leur action
Qu'ils avaient fui comme des rats.
Puis les français, pour changer d'air,
Remisèrent leurs socialos
Qui aussitôt se regroupèrent
Pour faire le plein des gogos
Qui éliront, un jour de mai,
Un président «calaMitteux » :
Opportuniste de palais
Et prévaricateur spécieux.

De tous les temps, depuis toujours
Des arrivistes forcenés,
Ont suivi le même parcours
Détruisant ce qu'ils ont touché.

Nos amnésiques sans rancune
Ont donc choisi le plus mauvais.
Vecteur d'une autre « peste brune »
Dont on ne guérira jamais (?).
Car nous n'avons plus des alliés
Pour dépêcher leurs bataillons :
Oserons-nous nous réveiller
Pour bouter seuls cette invasion,
Et ne plus nous laisser spolier ?

Comme autrefois des voix existent :
Pour crier halte à l'incurie,
Des voix qu'ignorent nos marxistes
Au nom de « leur démocratie ».

R.L
(Août 2006)

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