MON-AVIS, BLOG OPINIONS MAJORITE SILENCIEUSE

EXPLOITATION FEMMES en POLITIQUE et QUOTAS Femme politique : place réservée !
La nouvelle forme d'exploitation de nos soeurs.
FEMMES, je vous AIME... ou : les GAGNEUSES de la POLITIQUE !

Egalité, en ton nom que de vilenies sont instituées !

Je suis de ces hommes de mon temps, dont la sensibilité est pour une part masculine et pour l'autre féminine.
Ni bisexuel, ni efféminé, je comprends malgré tout, ou plutôt une partie de moi-même me fait comprendre, voire ressentir, ce qui semble être du domaine réservé de mes soeurs, les femmes.
C'est à ce titre que je parle et au nom du profond respect que je leur porte ; je n'oublie pas qu'à un Y près, j'étais femme.
La Sociale, ou plutôt ce qu'elle croit être quand elle est en marche, arc-boutée sur les dogmes à la mode, a décrété l'égalité des sexes et s'enorgueillit d'avoir pris les mesures nécessaires.
Ce serait tellement long de s'y attarder, balançant entre sourire et colère en évoquantla simplissime féminisation des noms, titres et métiers, que je préfère en arriver tout de suite au « marronnier de saison électorale » : la place des femmes en politique.

Les progressistes, ou déclarés comme tels, ont décidé d'y créer la parité entre hommes et femmes, et un quota paritaire a été établi.
Doté de tels pouvoirs, j'aurais prioritairement décrété : la pauvreté comme illégale, la paix comme obligatoire, la maladie comme inacceptable, la bêtise comme éteinte et la mort comme facultative. Et encore là, je ne suis pas en forme !

Nos Sociaux de métier, ont donc décidé dans un premier temps et un grand élan de générosité, d'obliger les partis à présenter des candidats aux différents scrutins avec une parfaite égalité hormonale.
Mes soeurs, comment avez-vous pu accepter une telle indignité ?
Pour vous, je me suis sentie bafouée, rabaissée, ramenée à l'état d'espèce protégée, gravant ainsi dans le marbre, une infériorité de fait.
Mes pleurs à peine séchés sur notre triste classement dans l'ordre des espèces récessives, j'apprends que les mêmes « Bons Samaritains » y vont de leur mesure incitative, à travers un bonus financier pour les partis politiques présentant suffisamment de femelles au scrutin populaire, tandis que les autres se verraient infliger de lourdes pénalités.
Ca y est, la boucle est fermée !
Vous voilà ramenées au rang de gagneuses.
Certains vous toléraient hier comme des potiches, maintenant ils vous exhibent comme des tirelires.
Combien de suppléants, à l'occasion de ces législatives, font gesticuler maladroitement une candidate à leur côté, pour toucher la prime ?
L'affront dépasse l'entendement, puisque le mépris à votre encontre se mâtine de cupidité.
Pour ma part, en matière de financement des partis, je préférais presque les porteurs de valises ; c'était, me semble-t'il, presque plus propre !
"Messieurs Qu'on Nomme Grands", comme disait Boris Vian, arrêtez le massacre !
Retrouvez en vous le vrai respect de nos compagnes, en leur laissant avant tout le choix de s'engager librement dans cette voie.
N'avez-vous jamais envisagé que contrairement à nous, elles ne voyaient peut-être pas « le bonheur dans ce pré » ?

Commencez donc par leur accorder ce qui leur est dû :
A travail égal, un salaire identique !
Soutenez-les sans pour cela devenir souteneur.
Vous serez sûrs de ne guère vous tromper et vous aurez fait un grand pas vers l'Egalité.

Docteur Paulus et Mister Paula.