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(Fable contemporaine) Figurez-vous qu'hier matin, La basse-cour fut en émoi ! Ils se mirent à négocier... Pour sept ou huit quintaux de grain. S'ils se devaient d'être efficaces, Qui n'attendait plus qu'un charroi. C'était d'abord pour se gaver ! Bien empilés sur un chariot, Il n'y avait qu'une façon Des sacs étaient entreposés : Pour que la troupe eût à manger : Ne manquait plus qu'un bourricot Il revenait au plus gascon Pour que le tout fût emporté ! De ne pas se déculotter : Devant cette situation Qu'en serait-il de leurs promesses Que nul n'avait connues avant, En exposant leur stratégie, Il y eut une réunion. S'ils ne se bougeaient pas les fesses ? Pour trouver des intervenants. Ce qu'attendait la compagnie ! Le pragmatisme d'un cacique Qui monterait sur la carriole, Qui tenait les intrus à l'oeil Ferait tomber le tout en bas ? Exclus de son projet drastique, Même si l'idée était folle, Reçut un si mauvais accueil, Lequel ferait le premier pas ? Qu'un coquelet et une poule De dispute en prise de bec Prêts à tout, furent désignés Personne ne vidait les sacs ; Pour procurer à cette foule En ne pensant qu'à leur bifteck, De quoi remplir tous les gésiers ! Rien ne sortait de ce micmac ! Une poule qui savait plaire, Le chien, couché près de la porte, Un petit coq surtout hâbleur Vint surveiller la cargaison : Qui disait plus qu'il n'allait faire, Veiller au grain en quelque sorte, En somme deux boni-menteurs. C'était son rôle dans la maison Il aboyait tous crocs dehors, Puis le patron, avec sa trique, Pour écarter les volatiles : Quand il fut temps de s'en aller, L'appât du grain était si fort, Vint faire un signe à la bourrique, Qu'on dut y poster un vigile ! Et le chariot s'est ébranlé ! Pendant ce temps, nos deux zozos Alors les deux antagonistes Ne parvenaient pas à s'entendre : Voyant qu'on les avait doublés, Ils s'échangeaient des noms d'oiseaux Regardaient, dépités et tristes. Qui auraient eu de quoi surprendre. Du blé leur passer sous le nez ! De palabres en pugilat De toute évidence ils comprirent Pour savoir qui aurait l'épeautre, Qu'il ne sert pas de s'opposer : On pouvait dire, en voyant ça, Il faut d'abord se répartir Que l'un des deux plumerait l'autre ! Ce qu'il y a à partager. Devant tant d'agressivité Méditant leur altercation, On croyait même à un moment, Chacun parti de son côté : br> Que l'ordre des gallinacés Lui, prêcher dans ses réunions, Se serait vu pousser des dents ? Elle, s'en fut à sa couvée. Elle n'était pas vieille encore, Les bêtes aussi ont compris, Et lui, aussi petit qu'il soit, Combien ils les avaient flouées, Se disait : "je lui fais un sort, Que ce qu'il leur était promis Ou le coup du père François" ! Ne pouvait plus être donné ! Leurs supporters en restaient cois, Pourtant l'enjeu était de taille : Inquièts par tant de discussions ; Avec pareille quantité, Eux qui avaient donné leurs voix Ils auraient pu faire ripaille Pour qu'ils augmentent leurs rations. Un bon moment sans se priver ! C'est une histoire au fond banale. Qu'il y ait une ressemblance A quelque scène électorale Serait pure coïncidence. Quoique des humains Aiment aussi le blé. S'il n'est pas grain Qu'il faut semer. R.L (Oct. 2006) ![]() |
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