Le site qui scanne l'opinion de la Majorité Silencieuse...
Blog de démocratie participative
Dites-le sur notre blog, vous serez peut-être entendu...
Agenda

ENSEIGNEMENT PUBLIC en CRISE
L'enseignement public en crise...
(Ou la réponse des parents et des élèves à la grève des enseignants.)

Les jours prochains, je n'enverrai mes enfants ni au Collège ni au Lycée !
En effet hier lundi, et alors que personne n'était prévenu, ils se sont retrouvés, pour l'un : sans un seul cours, de la journée, et l'autre avec une unique heure devant un professeur.
Ce n'est pas bien grave, me direz-vous : ils ont pu voir les « copains » et sont en sécurité dans leurs établissements.
Et bien non ; puisque les élèves étaient livrés à eux-mêmes et qu'un service de cantine minimum n'était même pas assuré !
Inutile de préciser, que tout renseignement que nous avons tenté d'obtenir en nous déplaçant dans les établissements, n'a abouti à aucune information fiable.
Au contraire, pour le dernier de nos enfants encore en primaire, les instits ont communiqué en prévenant les parents : sur les cahiers de liaison, par affichette apposée sur les portes de l'école ou sur un répondeur permettant, la veille au soir, d'organiser dans l'urgence une solution pour eux, mais avec un « minimum syndical » de temps de réaction.
Un même mouvement, sans doute pour des raisons identiques dans les deux cas, mais une façon totalement différente de s'inquiéter des conséquences sur les familles de ces grèves à répétition.
La première est complètement irresponsable, la seconde prend en compte que l'ennemi, si l'on doit parler en termes belligérants, n'est ni la communauté des enfants, ni celle des parents.

De même, je me mets à la place des jeunes et des parents confrontés au risque de voir les examens « boycottés » par les enseignants ! Là on frôle le terrorisme public. Comment peut-on demander à la fois de meilleures conditions de travail pour les élèves, en s'appuyant sur le respect qui leur est dû, revendiquer pour eux l'égalité des chances et oser les prendre ainsi en otage en les privant d'examens, et donc d'avenir ?
Se rendent-ils seulement compte que pour certains, et souvent les plus défavorisés, cela revient à leur faire abandonner des études et rejeter à jamais le peu de valeurs, qu'ils percevaient encore comme étant fondatrices de la Société. Quels citoyens ces jeunes vont-ils devenir ?

Quel modèle ces profs leur donnent-ils ? Comment pourront-ils ensuite retourner devant leur classe et justifier un tel gâchis ? Quelle sera leur crédibilité en tant qu'enseignant et adulte ? Comment pourront-ils exiger de ces adolescents : assiduité, efforts, responsabilité et civisme, dans ces conditions ?
Quelle image saccagent-ils aussi quand ils jettent des livres -fusse-t'il écrit par leur ministre- comme des pavés de granit en 1968. Se rendent-ils compte de la violence d'un tel symbole, et des conséquences que cette démonstration peut avoir sur des jeunes, qui se passent des livres déjà si facilement.
Je ne tiens pas entrer dans le fond du débat sur leurs revendications, mais en tant que lettrés, et pédagogues ils devraient avoir assimilé « que la forme peut desservir le fond. »

La France est le pays d'Europe qui met le plus de moyens au service de l'Enseignement, et c'est aussi celui, qui utilise le plus de personnel par élève. On ne peut le justifier en ayant l'outrecuidance de croire que nos enfants sont mieux formés que les autres européens. Pourtant le malaise demeure, et les enseignants seraient enfin honorés d'affronter ses vraies causes. Pour ma part, j'ai l'impression que la démagogie qui règne dans les faits depuis plusieurs décennies dans les établissements, est en grande partie responsable de ce réel malaise, pour lequel ils ne semblent ne voir d'issue qu'à travers la demande incessante de nouveaux moyens !

Droits et devoirs sont un équilibre fondamental qu'il faut rétablir, DANS les FAITS, de toute urgence et que les enseignants devraient commencer à pratiquer dans l'exercice de leur profession.
Seul un signe fort, peut renverser la tendance, et les libérer de cette situation pesante qui, sans cela, ne manquera pas de s'aggraver.
Avant ces signes forts donnés récemment, dans les domaines de la Sécurité, tant sur les routes que d'une façon plus générale, et malgré un déploiement de moyens toujours multipliés, rien ne semblait pouvoir enrayer les dérives de l'insécurité.

Cela laisse à penser.

P.H


Annonces Immo
Vos réactions
Arnaques
Internet
Téléphone
Politique
Environnement
Consommation
Santé
Economie
Société
Service-Public
Sports
Agriculture
Education
Europe
Spectacles
Faits divers
Autres
A votre Avis
Liens
Partenaires :
Réalisation & publicité :
Sitecom.biz
Copyright ©