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DOSSIER NOIR ENA et ENARQUES
Le dossier noir de l'ENA

Publié par la Fondation iFRAP en 2005, ce dossier rappelle - s'il en était besoin - que le pouvoir dévolu aux énarques est tout à fait disproportionné avec leurs réelles compétences. En l'espace de 15 ans, une trentaine d'énarques à la tête d'entreprises privées ou publiques ont réussi à faire perdre à eux seuls plus de 200 milliards d'euros à leurs entreprises.

Présentation
  • Pour chacun des énarques cités, nous donnons l'entreprise, les raisons des pertes et le montant de la perte imputable à l'énarque.
  • Le terme gestion « désastreuse » concerne une mauvaise gestion au sens strict (mauvais choix d'investissement, etc.), quand il y a eu des malhonnêtetés ou malversations, le détail est donné.
  • Le terme IF indique que l'énarque est Inspecteur des Finances, c'est-à-dire qu'il est sorti parmi les premiers lors du classement de sortie de l'ENA et appartient au corps de l'état le plus prestigieux.
  • Les pertes financières d'un énarque à l'autre peuvent atteindre des ordres de grandeur très différents mais on remarquera que les pertes sont souvent plus ou moins proportionnelles à la taille de l'organisme géré par l'énarque…
  • Pour chaque énarque ont été ajoutées les décorations reçues le cas échéant.

  • Voici cette liste d'énarques par ordre alphabétique et divisée en trois rubriques : entreprises privées, entreprises publiques, banques et assurances.

    Entreprises privées
    Pierre Bilger, IF, Alstom, gestion désastreuse, a amené Alstom au bord du dépôt de bilan et à une renationalisation partielle par injection massive de capitaux publics.

    Pierre Blayau, IF, Moulinex, pratique des sociétés écrans pour (mieux) rémunérer les dirigeants, dépôt de bilan, mise au chômage de 5.000 personnes et mise en examen pour « banqueroute par emploi ruineux et banqueroute par détournement d'actifs ». Chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite.

    Jean-Marie Messier et Guillaume Hannezo, IF tous les deux, Vivendi Universal, gestion désastreuse, diffusion, au nom de la société, d'informations inexactes et abusivement optimistes, tromperie du public, 72 Mds d'euros de pertes.

    Guy de Panafieu, IF, Bull, démantèlement progressif de l'entreprise pour combler les déficits, cet exercice se solde néanmoins par une perte annuelle de 253 millions d'euros en 2001 et une réduction cumulée d'effectifs de 15.000 personnes (sur un total de 21.000). Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

    André Tarallo, Elf Gabon, soupçonné de recel d'abus de biens sociaux à hauteur de 300 millions de francs, dont 84 millions prouvés, quatre ans de prison ferme et deux millions d'euros d'amende.

    Entreprises publiques
    Bernard Attali, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, Air France, gestion désastreuse et politique d'investissement douteuse (notamment rachat d'actions à un proche de F. Mitterrand à un prix très supérieur à leur cours de bourse), 8 Mds de francs de déficit en 1993, aide de l'état de 4 Mds de francs et suppression de plus de 4.000 emplois.

    Michel Bon, IF, France Télécom, gestion désastreuse, 68 Mds d'euros de pertes. Officier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, chevalier du Mérite agricole.

    Jean-François Cirelli, Gaz de France, artifice comptable et collusion politique afin de dissimuler 12 Mds de dette de charges de retraite des salariés.

    Louis Gallois, SNCF. Il a fait de ce qui était à ses débuts une des gloires françaises, le réseau le moins productif d'Occident en termes de km-voyageur par agent, associé à des taux de grève record (18 fois plus que dans le privé), des retards devenus célèbres et un déficit considérable. Chevalier de Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

    Alain Minc, IF, Cérus, mauvaise gestion, 4 Mds de francs d'addition. Officier de la Légion d'honneur.

    Yves Roland-Billecart, IF, Air Afrique, gestion désastreuse et mise en faillite de la compagnie, dette de 183 Mds de francs CFA. Officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite.

    François Roussely, conseiller référendaire à la Cour des comptes, EDF, investissements hasardeux et catastrophiques, 25,8 Mds d'euros d'endettement. Officier de la Légion d'honneur, de l'ordre national du Mérite et des Arts et des Lettres.

    Banques et assurances
    Michel Albert, IF, Assurances générales de France, gestion désastreuse, 6 Mds de francs de pertes. Officier de la Légion d'honneur, grand officier de l'ordre national du Mérite.

    Jacques Attali, maitre des requêtes au Conseil d'état, Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement : dépenses somptuaires : 560 millions de francs dépensés pour refaire le siège de la BERD, soit un dépassement de budget supérieur à la totalité des prêts consentis par la BERD aux pays de l'Est ; en deux ans, soixante vols en jets privés pour 1,4 million de livres, notes de frais exorbitantes assorties de rémunérations interdites par le règlement de la Banque.

    Jean-Michel Bloch-Lainé, IF, Worms, gestion désastreuse, 14,9 Mds de francs de pertes. Commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

    Georges Bonin et Patrice Chevallier, Crédit Foncier de France, gestion désastreuse, pouvoir discrétionnaire, avantages suspects accordés à certains clients, 10,8 Mds de francs de pertes en 1995, nationalisation puis liquidation.

    Patrick Careil, IF, Banque Hervet, gestion désastreuse, 1,2 Md de francs de perte en 1993. Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

    Jean Dromer, IF, Banque Internationale pour l'Afrique de l'Ouest, gestion désastreuse, déficit de 393 millions de francs en 1988.

    Jacques Friedmann, IF, Union des Assurances de Paris, mauvaise gestion, 2 Mds de francs de pertes, Commandeur de la Légion d'honneur. Chevalier de l'ordre national du Mérite.

    Michel Gallot, IF, Société de banque occidentale, gestion désastreuse, 4 Mds de francs de pertes. Officier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

    Jean-Yves Haberer, IF, Crédit lyonnais, gestion désastreuse, dépenses somptuaires exorbitantes, publication de faux bilans, 15 Mds d'euros de pertes, condamné à 18 mois de prison avec sursis.

    Jean-Maxime Lévêque, IF, Crédit Commercial de France et International Bankers Incorporated, mis en examen pour complicité d'abus de confiance, recel, complicité de présentation de comptes inexacts et complicité de distribution de dividendes fictifs, 1,5 Md d'euros de pertes, incarcéré 4 mois à la Santé.

    Robert Lion, IF, Caisse des dépôts et consignations, gestion douteuse : il a fait construire un nouveau restaurant en prenant sa femme pour architecte. Officier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

    Pierre Moussa, IF, Pallas Stern, gestion désastreuse, 8 Mds de pertes puis dépôt de bilan en 1995. Officier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite.

    Roger Prain, IF, Banque Verne, mauvaise gestion, recapitalisation de 300 millions de francs en 1996. Officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre national du Mérite.

    Jean-Claude Jolain et Raymond Fekik, Mutuelle du Mans Assurances, gestion désastreuse, attribution d'indemnités retraites dans des conditions controversées, 4,5 Mds de francs de pertes.
    l'iFRAP


    Et ceux qui ne sont "que" hauts fonctionnaires de l'Etat ?
    Le grand mal français, ce n'est pas seulement des politiciens abouliques et incompétents, c'est aussi des hauts fonctionnaires tout-puissants qui échappent à tout contrôle.
    Vous ne les connaissez pas, mais pourtant ils sont les véritables maîtres de la France. Dans l'ombre du pouvoir politique, 15 000 hauts fonctionnaires tiennent les manettes du pays.
    Pas une loi, pas une réglementation, pas une mesure catastrophique dont ils ne soient à l'origine.
    La haute administration monopolise tous les postes clés de l'Etat et, spécificité française, produit des hommes politiques qui, formatés par ce système, renoncent à le réformer quand ils sont élus. Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Michel Sapin (et tant d'autres.), ces fossoyeurs de la France, sont tous des hauts fonctionnaires passés par l'ENA.

    Formés dans les mêmes écoles et partageant les mêmes privilèges, ils sont hauts fonctionnaires de père en fils et se reproduisent entre eux. Ils vivent dans leur camp retranché, coupés des réalités d'un peuple qu'ils ne comprennent plus, et pire, qu'ils méprisent profondément.

    Ces hauts fonctionnaires payés par vos impôts (il ne faut jamais l'oublier) ont la dépense publique inscrite dans leurs gènes et savent puiser abondamment dans les caisses de la République : plus de 30 000 euros par mois pour les super nantis.
    Jean-Baptiste Leon
    (Enquêtes du contribuable)

    Petite histoire pour suivre
    Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.
    Il appelle son météorologue et lui demande l'évolution pour les heures suivantes.
    Celui-ci le rassure en lui affirmant qu'il pouvait aller pêcher.
    Le roi part tranquillement car pas de pluie prévue.
    Pour plaire à la reine il met ses plus beaux atours.
    Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi dit : "Seigneur mieux vaut que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps".
    Bien sûr, le roi continue en pensant :
    "Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps et que mon spécialiste dit le contraire.
    Et c'est ce qu'il fait... mais il se met bientôt à pleuvoir à torrents.
    Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir dans un si piteux état.
    Furieux, le roi revient au palais et congédie illico son météorologue, puis il convoque le paysan lui offrant le poste vacant...
    Mais le paysan refuse en ces termes :
    "Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque-chose dans ces affaires de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées cela signifie qu'il va pleuvoir ".
    Et le roi embauche l'âne...
    C'est ainsi que commença en France la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés.
    C'est depuis ce moment, que fut décidé de créer une école : l'E.N.A. (l'Ecole Nationale des Anes) et ses diplômés, dont nous pouvons mesurer, tous les jours, les brillantes compétences.


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