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DEPISTAGE PRECOCE DELINQUANCE
Dépistage précoce...


Chacun sait qu'en tous domaines la prévention est toujours à privilégier pour ne point avoir plus tard, soit à guérir, soit à faire un constat de carence voire, ce qui est toujours regrettable mais parfois indispensable, à sanctionner.

La sécurité est un des besoins fondamentaux de l'être humain et l'une des composantes de l'ensemble des facteurs qui participent à la qualité de la vie et à l'harmonie dans une Société apaisée. Il ne semble donc pas anormal que le ministre de l'intérieur s'en préoccupe. Surtout lorsque l'on connaît l'impact du sentiment d'insé-curité sur les comportements individuels et collectifs.
Pourtant, au moment où s'élabore un projet de loi aux connotations, une nouvelle fois, sécuritaires, il serait très dangereux, inquiétant et condamnable de suivre Nicolas Sarkozy dans son idée de "procéder au dépistage systématique des bambins de 36 mois" qui feraient montre d'indocilité, d'impulsivité, d'un déficit de contrôle émotionnel, d'un manque de chaleur affective et d'agressivité. Tout cela pouvant être des signes avant-coureurs des troubles de conduite au moment de l'adolescence avec le risque d'une évolution vers la délinquance ?
Les paramètres signalés, pour la plupart, bien canalisés, sont au contraire, semble-t-il, indispensables à un individu adulte moderne pour créer, se défendre contre les multiples agressions de la vie qui lui sont imposées dans une Société vouée à la globalisation...
Sauf bien sûr à vouloir créer une société de "moutons asservis ?"
Sans vouloir entrer dans le débat, qui mérite soutien, lancé avec bonheur par l'association "PasdeOde conduite" l'amalgame dont a voulu profiter le ministre de l'intérieur provoque la réflexion et au moins, une suggestion.
En effet le problème posé pourrait servir de sujet à une autre enquête approfondie de l'Inserm dont, dans le cas présent, le sens de son rapport a été, semble-t-il, détourné.
En effet, il est évident qu'il existe une délinquance des jeunes. Il ne faut ni la minorer ni l'accepter. Mais il en est d'autres qui méritent que l'on s'y attarde.

Il s'agit de la délinquance en col blanc et de la délinquance politique qui sont des violences faites à la Société, à la démocratie, aux plus démunis. Elles sont souvent liées l'une à l'autre, par des chemins sinueux, des enchevêtrements où pour la justice, il est difficile d'y voir clair, de déterminer les responsabilités des uns et des autres.
Or la délinquance politique qu'il faut faire disparaître, possède, malheureusement, au sein de ses prés de 1.000 représentants, d'un échantillon représentatif de sujets compromis et identifiés.
Grâce à des enquêtes auprès de témoins, il serait intéressant de connaître quel était leur comportement durant leur prime enfance (ce qui serait, il faut l'admettre, très difficile pour certains sénateurs) et cela également lors de leur cursus universitaire, leur passage éventuel à l'ENA.dans la haute administration.
Cela permettrait de voir comment certains ont pu tomber dans la corruption, avoir une inclinaison pour des affaires de blanchiment d'argent sale, de détournements de fonds publics, d'abus de biens sociaux.
Autre information intéressante à connaître, à quel moment et comment ont-ils démontré que plus tard ils risquaient (problème de dédoublement de personnalité ?) de dire le tout et le contraire de tout ?
Comment aussi ont-ils appris à devenir "complices passifs" à faire front commun, bloc, à oublier leur éthique personnelle (qu'ils sont nombreux à posséder) à se taire, lorsque le groupe auquel ils appartiennent comprend dans ses rangs des brebis galeuses dont, en d'autres circonstances, ils s'éloigneraient ?
Plus important peut-être, comment ont-ils appris a jouer, avec tous les risques que cela comporte, dans le registre des peurs de la population face à la criminalité, à l'insécurité et cela particulièrement à la veille d'échéances électorales ? Comme peut-être, par exemple Nicolas Sarkozy, en 2002 ?

Alors le dépistage dés le biberon n'a peut-être pas que du mauvais ! S'il peut permettre à nos responsables de comprendre que la valeur de l'exemple doit être, par eux, réhabilitée.
Dans le même temps, il faut que chacun admette que ni la nationalité, ni l'appartenance sociale n'expliquent à elles seules une prédisposition à la délinquance.
Il faut admettre que dans une Société, le mépris, l'intolérance, la discrimination, le sentiment d'injustice, sont des ferments de la violence.
La violence, Elle, n'est pas une fatalité.

Gérard Gauthier (14 mars 2006)

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