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Halte aux arnaques à l'édition, ou les mésaventures d'un auteur en quète d'éditeur. (comment les maisons d'éditions vous appâtent pour mieux vous plumer lorsque vous êtes un nouvel écrivain désireux d'être publié). (*) Le terme "arnaque" recouvrant dans la majorité des cas une présentation non conforme à la loi du métier d'éditeur. 1ère précision importante Il existe deux sortes de maisons d'éditions : celles qui éditent sous compte d'auteur (en fait, ce ne sont pas des éditeurs, mais des prestataires de services) et celles qui éditent sous compte d'éditeur. La différence entre les deux c'est que lorsqu'on est édité sous compte d'auteur, c'est l'auteur qui paye tout et lorsque c'est sous compte d'éditeur, c'est l'éditeur qui prend tous les frais en charge. Une maison d'édition s'annonçant comme publiant « compte d'éditeur », veut dire que l'auteur n'a pas un liard à débourser. 2ème précision sur les droits d'auteurs Généralement, le montant des droits d'auteur se négocie entre 8 % et 11 % du prix de vente hors taxes au libraire (par exemple, un livre vendu 20 € ne peut rapporter son auteur que 2 à 2,5 € par exemplaire vendu). Carnet de route d'un auteur cherchant être publié "Après plusieurs heures passées sur le net, la recherche d'éditeurs dignes de ce nom, j'en sélectionnais deux, un sur la région lyonnaise et un autre sur Paris. La proposition était ainsi tournée : "L'éditeur X publie les nouveaux auteurs, et invite ceux-ci envoyer leur manuscrit en pièce jointe d'un simple mail" Au vu du coût du papier, des cartouches d'encre et des frais d'envoi postaux d'environ 150 pages, cela représentait une économie non négligeable pour un jeune auteur à la bourse fripée. En retour, un accusé réception sous forme de mail, destiné rassurer l'auteur sur le bon acheminement de son manuscrit. Puis quelques jours plus tard un mail de ce type : "Madame, Monsieur, Nous avons bien reçu votre courrier électronique avec, en pièce jointe, la saisie informatique de votre ouvrage intitulé "..." Il sera examiné par notre comité de sélection. L'avis émis après lecture vous sera communiqué dans un délai de 2 semaines environ. En cas d'avis favorable, une proposition de contrat pour la publication de votre ouvrage vous sera adressée par voie postale. Dans le cadre des publications standard, la maison d'édition prend en charge le dépôt légal, les frais d'impression et de retirage, de logistique et de gestion, de diffusion et de distribution ; l'auteur, quant' lui, prend en charge le coût de réalisation de la maquette. Nos publications bénéficient d'une distribution nationale en librairie. A votre écoute pour tout nouvel échange utile, nous vous prions d'agréer, Madame, nos meilleures salutations. Le Service manuscrits". 3éme précision Aucun éditeur digne de ce nom ose demander à ses auteurs des frais de maquette ! Arrive au bout de 3 semaines le fameux contrat d'édition et surtout le devis pour frais de maquette soit entre entre 2500 € et 3500 € ! Exemple de tarifs présentés par les Editions Publibook -participation forfaitaire aux frais d’édition pour un premier ouvrage (avec une couverture blanche) : 399 €, -ajout d'une image sur la couverture : 80 €, -réalisation d'une illustration par un professionnel : 240 €, -mise en page particulière : 77 €, La note s'allonge ensuite : -préparation des épreuves (travail de correction...), -envoi postal : 40 € (16 € sur disquette), -distribution à la FNAC (sinon vous ne serez référencé que sur Amazon et dans la base de données des librairies Dilicom) : 50 €. Au total, c'est au moins 646 € que vous aurez à débourser pour voir votre ouvrage relié, avec une image, corrigé par vos soins... 4éme précision La plupart de ces maisons d'éditions n'ont aucun circuit de distribution digne de ce nom. Elles se contentent d'envoyer chez les libraires français un modeste catalogue dans lequel votre "oeuvre" bénéficiera de quelques lignes de présentation. Le libraire intéressé (difficile, avec ces seuls éléments !) peut alors commander votre bouquin... Le tirage varie de 100 à 300 exemplaires. L'auteur est alors invité(e) faire, tel un colporteur, le tour de la famille, des amis, des connaissances en écumant les salons du livres minables (et souvent payants pour lui) de France et de Navarre. Mieux encore, pour effectuer ces maigres ventes, il est obligé de payer la part de droit d'auteur que l'éditeur s'est réservée. Les séances de dédicace se suivent alors et se ressemblent pour tenter de vendre ses propres livres (si peu, en regard des frais de transport, de bouche et d'hébergement, occasionnés). 5éme précision Dans le cas d'un livre édité, qu'il soit vendu directement par vous ou à travers votre maison d'édition, vos droits d'auteurs, doivent vous être versés semestriellement ou annuellement, selon contrat. Ces maisons oublient trop souvent de vous les restituer ! Pourtant ces "éditeurs" (conseillés très efficacement par des juristes chevronnés) malgré beaucoup de litiges avec des auteurs qui ont osé demander des comptes précis ou se plaignant que les commandes passées par l'intermédiaire de libraires n'étaient pas honorées, se sont vu trop rarement condamner par les tribunaux pour non respect des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle. De même, l'éditeur est tenu de founir à votre demande un décompte des exemplaires vendus, cédès dans le cadre de services de presse et restant en stock, ce qui est trop souvent impossible à obtenir. Quelques noms à déconseiller si vous recherchez un éditeur gratuit Outre le précurseur La Pensée Universelle, et Publibook ou Bénévent* déjà cités, Thélème ou Persée... il existe plusieurs centaines d'entreprises plus ou moins connues proposant leurs "services d'édition" sur des contrats mâtinés compte d'auteurs. Les éditions Thélès qui demand(ai)ent 15 % de participation à l'auteur pour frais de fabrication et d'exploitation du livre, soit entre 2 000 et 2 500 euros, pour un premier tirage de 300 exemplaires... * Bénévent nous ayant sommé de retirer son nom de ce dossier, avec menace de poursuites judiciaires... nous nous voyons dans l'obligation de préciser les choses un peu plus : Le code de la propriété intellectuelle donne une définition très claire du "vrai" contrat d'édition, travers son article L132-1 : Le contrat d'édition est le contrat par lequel l'auteur d'une oeuvre de l'esprit ou ses ayants droit cèdent des conditions déterminées une personne appelée éditeur le droit de fabriquer ou de faire fabriquer en nombre des exemplaires de l'oeuvre, charge pour elle d'en assurer la publication et la diffusion. L'éditeur, LE VRAI, a donc la charge de la fabrication et de la diffusion de l'ouvrage sans aucun frais refacturé l'auteur. Le même code de la propriété intellectuelle définit ce que n'est pas un contrat d'édition avec les article L132-2 et L132-3 : Article L132-2 Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit "compte d'auteur". Par un tel contrat, l'auteur ou ses ayants droit versent à l'éditeur une rémunération convenue, charge par ce dernier de fabriquer en nombre, dans la forme et suivant les modes d'expression déterminés au contrat, des exemplaires de l'oeuvre et d'en assurer la publication et la diffusion. Ce contrat constitue un louage d'ouvrage régi par la convention, les usages et les dispositions des articles 1787 et suivants du code civil. Article L132-3 Ne constitue pas un contrat d'édition, au sens de l'article L. 132-1, le contrat dit de "compte demi". Par un tel contrat, l'auteur ou ses ayants droit chargent un éditeur de fabriquer, à ses frais et en nombre, des exemplaires de l'oeuvre, dans la forme et suivant les modes d'expression déterminés au contrat, et d'en assurer la publication et la diffusion, moyennant l'engagement réciproquement contracté de partager les bénéfices et les pertes d'exploitation, dans la proportion prévue. Ce contrat constitue une société en participation. Il est régi, sous réserve des dispositions prévues aux articles 1871 et suivants du code civil, par la convention et les usages. Tout contrat sortant du cadre juridique de l'article L132-1 est donc qualifié abusivement de "contrat d'édition", et toute présentation tendancieuse est une "arnaque" sanctionnable par la loi. Quelques variations D'autres éditeurs proposent des publications "à compte d'éditeur" (donc sans aucune participation financière de l'auteur)... mais vous demandent d'assurer vous-même, sous forme de souscription, la vente de 50 ouvrages minimum avant le début de l'impression. Quelques précisions Vous ne toucherez aucune royalties sur : -les exemplaires (10 en général) qui accompagnent les modalités du dépôt légal et d'archive, -les exemplaires (minimum 20) destinés à la promotion de votre livre (presse écrite, TV, publicité), tout en ayant aucun contrôle sur la réalité de cette promotion. Pour en savoir plus Les agents littéraires indépendants Sauf exceptions, il s'agit souvent d'une autre forme d'arnaque que ces agents que l'on paie pour trouver un éditeur ! Un des problèmes, c'est que n'importe qui peut s'établir en tant qu'agent littéraire. Autres soucis courants... En imaginant que vous ayiez échappé aux traquenards éditoriaux que nous venons d'évoquer, votre parcours du combattant n'est pas terminé... En effet, il est très difficile de : -savoir exactement combien d'exemplaires ont été tirés, -savoir exactement combien ont été vendus, -se faire régler ses "droits d'auteur" en temps et en heure... En conclusion, sachez que votre activité d'auteur (sauf à être "à succès") n'est dans l'ensemble ni protégée, ni rémunératrice ; vous prenez le risque d'être souvent dans la situation d'un sous-travailleur culturel. Vous voilà prévenu(e), Alors méfiez-vous, et bonne écriture. Dossier préparé par un auteur, suite aux témoignages de ses collègues. Editeurs à tester EDITIONS LABRUYERE (fondée en 1979) Edition -diffusion -distribution recherche des écrivains confirmés ou non : Biographies, essais, mémoires, nouvelles, poèmes, religions, romans, thèses... Site : www.labruyere.fr Contact : jclonne@club-Internet.fr Tel : 01 43 66 16 43 Adresse : 128, rue de Belleville 75020 -Paris Si vous avez de mauvaises expériences argumentées et non anonymes sur cette maison, faites-en nous part, nous les répercuterons sur cette page. Obligations sociales de l'auteur Tout auteur doit cotiser à l'AGESSA et ses droits d'auteurs sont soumis à cotisation et ce, dès le premier euro perçu. L'assujetissement obligatoire à cotisations au régime de l'activité d'auteur (que l'activité soit exercée à titre principal ou à titre accessoire), s'effectue : -le plus souvent, par l'intermédiaire de l'éditeur qui prélève trois cotisations sociales et les reverse à l'AGESSA (précompte). -ou par l'auteur si l'éditeur ne les a pas réglées à l'AGESSA. A noter que la cotisation vieillesse ne peut être payée que par l'auteur puisqu'elle ne se calcule pas sur le montant des droits d'auteurs mais par rapport à un plafond et aux cotisations vieillesse déjà acquittées par ailleurs. Mais curieusement, l'AGESSA n'est pas une caisse de sécurité sociale Elle sert seulement de passerelle entre les auteurs et les caisses primaires d'assurance maladie pour déterminer les conditions d'affiliation au régime spécifique créé par la loi de 1975, et faire assurer le service des prestations dues aux affiliés et la délivrance de la carte d'assuré social. Elle recouvre pour le compte des organismes de sécurité sociale les cotisations et contributions dues sur les rémunérations artistiques. Ces fonds sont transférés journellement à l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale. Et l'AGESSA ne verse aucune prestation C'est l'ensemble des caisses concernées (branche maladie, branche famille, branche vieillesse) qui s'en chargent. Les cotisations versées ne donnent pas automatiquement droit à la sécurité sociale même si le versement des cotisations et l'inscription à l'AGESSA sont obligatoires. Le prélèvement en précompte par l'éditeur ne dispense pas l'auteur de s'inscrire. Chaque auteur doit faire une démarche personnelle auprès de l'AGESSA pour demander son affiliation. Adresse AGESSA 21, bis rue de Bruxelles 75009 -PARIS Tél : 01 48 78 25 00 Mail : contact@agessa.org Vos réactions Merci pour les informations portées sur votre site. J'ai publié trois romans aux Editions du Net. C'est une maison d'édition qui publie à compte d'auteur mais qui ne demande rien pour publier. Par contre, aucune correction n'est assurée et si vous ne désirez pas faire la mise en page vous-même via la maquette proposée, vous devrez payer environ 400 €. Jusqu'ici, je n'avais aucun souci, mais dernièrement, ne voyant pas mes droits d'auteur reversés, j'ai contacté les éditions du Net. On m'a informé que désormais, il fallait avoir plus de 100 € de droits d'auteur pour qu'ils vous soient reversés et ceci a été décidé sans que j'en sois informé au préalable. Rien en ce sens n'était stipulé dans les contrats signés. Ai-je un recours ou bien sont-ils dans la légalité ? Luckymitch Les Editions Vérone viennent de m'informer que mon manuscrit n'a pas été retenu... Ouf ! Ed. La Bruyère : J-C Lonné ne se donne même pas la peine de répondre... Autres expériences malheureuse avec : 1. Amalthée 2. Champion 3. Connaissances & Savoirs 4. Delatour (07120 - Sampzon) 5. Édilivre 6. L’Harmattan 7. La Valette Editeur (57560 - Abreschville) Mauvaise foi : exigence de récriture complète 2 mois av. publication prévue, alors que contrat stipulait « texte en version définitive ». 8. Persée 9. PUM (Presses Universitaires du Midi, Toulouse) & prob. toutes les PU (presss univ.) de France. Note 1 : CHAMPION, prestigieux éditeur universitaire, ne verse que 6 % de DA qu'après les 200 1ers ex., ce qui correspond à peu de chose près au tirage universitaire... Note 2 : L'HARMATTAN fait faire la mise en page par l'auteur, n'indique jamais le chiffre du 1er tirage, l'oblige à acheter 50 ex., ne tire pas à plus de 500 ex., ne fait jamais de pub, n'envoie même pas qqs ex. aux divers organismes distribuant des prix littéraires. Témoignage et circonstances précises sur demande. Bien à vous. JeuMeu Les Éditions Vérone sont-elles crédibles ou sont-ce des arnaqueurs ? Ils me demandent 1990 Euros pour l'édition d'un récit... P.L Je viens de lire votre article sur les pièges et surprises de l'édition. Cela m'a fait penser à ce courrier de l'Agessa que je reçus un matin de juillet 2011, où l'on me demandait de bien vouloir déclarer mes recettes auprès de cet organisme (!). Je leur avais adressé la réponse ci-dessous. J'ai jamais eu d'autre nouvelle d'eux. ------- Monsieur, Madame, Tout d'abord, à cinquante-deux balais, c'est la première fois de ma vie que j'entends parler de déclaration de l'auteur à l'Agessa. Dois-je m'attendre à recevoir un courrier équivalent de la part de l'organisme chargé de percevoir les taxes sur la culture du rang de carottes d'un mètre cinquante que je sème dans mon jardin depuis quelques années ? Vous auriez donc reçu une déclaration d'un ou plusieurs diffuseurs de mes “œuvres” attestant que j'aurais perçu des revenus de mon activité d'auteur. Je suis content de l'apprendre parce que de droits d'auteurs, je n'en ai jamais vu la couleur. Tout juste me souvins-je avoir effectivement perçu une somme de 199,17€ en 2007 (concernant un livre sur le… chômage !), dûment mentionnée sur ma déclaration fiscale de revenus pour l'année 2007 et qui n'a pas donné lieu à imposition puisque depuis des décennies, mes revenus généraux n'atteignent pas le seuil imposable. Comme 99,9 % des auteurs, je publie des livres pour la gloire. Mon contrat aux prestigieuses éditions Champion stipule d'ailleurs que je ne percevrai aucun droit d'auteur sur les 200 premiers exemplaires vendus (6 % par la suite), sachant que ce type d'ouvrage (universitaire) ne se vend que rarement à plus de 200 exemplaires et, de fait, ne les a pas dépassés en dix ans. Quant à mon second petit éditeur, qui se demande à chaque bilan s'il ne va pas mettre la clé sous la porte, une entente tacite nous lie sur la notion d'abstraction en termes de rentabilité, au profit de celle de plaisir du prestige en matière de création. Pour les articles que j'ai signés et continue à produire dans différentes revues universitaires, il ne s'agit même pas de bénévolat mais bien de mécénat puisque l'on nous demande désormais de nous acquitter de frais administratifs lorsque l'on participe à des colloques ou autres manifestations réservées aux éminents érudits dont je suis censé faire partie. En clair, je paye pour être publié gratuitement, sans compter les frais parfois très élevés que me coûtent mes recherches (droits de reproductions d'illustrations, déplacements pour consultations en bibliothèques, composition de maquette...). Au vu de l'évolution socio-économique de notre beau pays, à part Poivre d'Arvor, Alain Minc et Attali, qui n'écrivent pas leurs livres et Onfray qui en rédige un par nuit, je me demande bien qui peut atteindre le seuil des 7974 € de revenus d'auteur dévolus à affiliation obligatoire auprès de votre organisme. Je n'ai donc rien à déclarer pour l'instant, sinon l'argent que je perds dans ma persistance à publier. Je prends toutefois bonne note de votre courrier d'information non menaçante, et ne manquerai pas, si un jour je me vois enfin reconnu comme génie ayant contribué aux avancées de la science, de m'acquitter de tous droits et devoirs auprès de vos services qui, je n'en doute pas, sont fort utiles. Veuillez agréer l'expression littéraire de ma condition d'auteur réaliste, S.P La panacée pour détecter un éditeur de mauvaise foi, voire véreux : demandez candidement (par écrit, au besoin) si le contrat est modifiable ? Vous serez très vite fixé(e). Ça marche à tous les coups ! J.M Je confirme : les Editions Persée proposent -- sans le dire -- un compte d'auteur (ils me demandent 3365 € pour un nombre de tirage inconnu)... Je vous signale que L'Harmattan n'est pas loin : pas de droit d'auteurs (DA) sur les 500 premiers ex. Pas d'indication du nb. d'ex. pour le 1er tirage ; des DA (droits d'auteur) minables pour le reste ; sans parler de l'absence totale de pub et d'envoi à des organismes délivrant des Prix, Médailles et autres récompenses ; ni de la non-reddition systématique de compte, contrairement au CPI. Connaissez-vous une association d'auteurs victimes de ces requins, pirahnas, barracudas --vous avez le choix ? Suis prêt à aider bien volontiers. Jeumeu. Parfaitement dans le mille votre dossier, pour lequel vous avez toutes mes félicitations ! J'ajouterai seulement, que ces "pseudo-maisons d'édition" ou apprentis "agents littéraires" arpentent les salons du livre de province pour tenter d'harponner de nouveaux "clients". Il ne reviennent généralement jamais bredouilles de braconnage, alors méfiance ! G.L Ce qui est dit dans ce texte est complétement à côté de la plaque d'imprimerie. Si un auteur essaie de se faire publier c'est d'abord pour son plaisir personnel et non pour devenir Prix Nobel de littérature. Il va dépenser peut-être quelques centaines d'euros, allons jusqu'à mille, ce qui est l'équivalent de trois pipes au Bois de Boulogne par des prétendues brésiliennes. Et qu'à -t-il en échange ? Le sida qu'il va traîner toute sa vie ! Alors qu'avec quelques volumes qu'il peut distribuer à Noël à sa famille et à ses amis, il économise déjà la somme qu'il aurait dépensée avec ses cadeaux. Puis c'est un cadeau personnel qui fera plus plaisir que d'avoir acheté un objet de merde sur Internet et qui sera hors d'usage quelques jours plus tard ! Alors les auteurs que la censure des grandes maisons d'éditions rejette peuvent vivre cette minute de gloriole qui devient rare de nos jours. Faites-vous publier et merde à ceux qui vous préviennent que que ces éditeurs font de l'arnaque. Qui n'en fait pas de nos jours depuis les politiciens qui mentent et vous font des promesses et vous sucent jusqu'à la moëlle avec leurs augmentations d'impôts et vous -ceux qui critiquent les éditeurs -vous avalez tout crus ces mensonges. Dépenser c'est d'abord se faire plaisir comme un petit rêve. Qui n'a jamais vu son nom sur une couverture et dedans un texte qu'il a écrit ne sait pas ce que c'est que la jouissance de la créativité ! J'ai publié dix huit livres et certains avec succès car mentionnés par de nombreux articles et vendus dans de grandes librairies comme celle du Parlement européen. Mon premier volume a été présenté il y a plus de soixante ans chez Grasset qui m'a invité à en parler. Quand j'ai rencontré le représentant, pour aller plus avant, il voulait que je lui fasse une pipe ! Alors parlez des grandes maisons d'éditions qui truandent autant que les petites ! A.G Réponse AG : Cher collègue auteur, Vous semblez focalisé sur les pipes, à la fois mètre étalon de vos mésaventures et équivalent monétaire... (d'ailleurs pas très à jour des tarifs en vigueur). Mais peut-être faites-vous la promotion de la célébrissime fabrique dédiée de St-Claude à travers vos écrits ? Pour redevenir plus sérieux, nous sommes un certain nombre d'auteurs, qui, sans pour cela être des "Nobelisés" ou même songer à le devenir, ont été édités sans pour cela que l'on nous demande la moindre contrepartie financière. Encore une fois, chacun fait ce qu'il veut de son bon argent, et vous avez raison sur le principe, ce type de débours en vaut bien d'autres, mais ce qui reste malhonnête est de faire croire à trop d'aspirants auteurs qu'ils vont être édités, alors qu'ils seront juste "imprimés". A vous lire, W.M.A Tant que ces imprimeurs se présenteront comme des pseudos éditeurs, non seulement ils seront dans l'illégalité, mais on pourra les qualifier d'arnaqueurs ! Votre dossier est fondé juridiquement, conforme à la réalité et donc inattaquable. Malheureusement, je crois que la majorité des auteurs en mal d'éditeurs ne le consulteront que lorsqu'ils seront confrontés à la spirale des "désillusions", pour faire soft). Bien à vous. E.P J'ai déjà lu ce commentaire (à la virgule près) publié par "A.C" ou "Logaro" sur d'autres forums ou sites dénonçant les arnaques des pseudo éditeurs. Nul doute qu'il émane d'un de ces profiteurs de la crédulité des apprentis-auteurs que vous dénoncez ici. Merci pour votre travail d'information et de prévention remarquable. J.C Après les faux contrats d'édition, mais vrais contrats à compte d'auteur, après les vrais contrats d'édition, mais sans diffusion de l'ouvrage édité à la demande (contrat destiné essentiellement à récupérer des commissions si l'auteur se trouve lui-même plus tard un vrai éditeur) voilà que de petits malins s'engouffrent à grands dans un "nouveau" métier de l'édition, celui des agents littéraires. Partout ailleurs qu'en France l'agent littéraire fait partie du paysage littéraire et en est un acteur incontournable. Mais l'exception française est en train de disparaître grâce à un précurseur dans ce domaine : François Samuelson. Celui-ci s'est trouvé une concurrente début 2000 en la personne de Susanna Lea. Actuellement il n'y a que 4 grandes agences littéraires sur la place, mais le monde de l'édition prévoit que d'ici 5 ans ils seront plus d'une centaine. Mais voici que fleurissent déjà à grand renfort publicitaire les premières arnaques destinées aux crédules auteurs à qui l'on fait miroiter des tirages à 10 000 et plus chez la crème des éditeurs. L'arnaque est vraiment très bien pensée et très bien exécutée… et je ne doute pas que beaucoup d'auteurs fatigués de devoir se débrouiller seuls face à la mafia de l'édition et à ses nombreuses arnaques se laissent facilement prendre. Car il faut bien reconnaître que l'interlocuteur qui nous suit et vraiment très sympathique au téléphone, et qu'il a vraiment l'air de connaître son sujet. Bref ! On nous chouchoutte, on nous caresse dans le sens du poil, on nous dit tout ce qu'habituellement un auteur aimerait entendre… Et on finit par leur envoyer un manuscrit même si l'on pense qu'il n'est pas compatible avec un tirage chez la crème des éditeurs. C'est-à-dire ceux qui prennent de vrais risques financiers et qui n'accepteront jamais que l'auteur refuse d'assurer la promotion de son livre (ce qui est mon cas). Là on laisse l'auteur mariner une petite dizaine de jours supplémentaires par rapport au délai de réponse annoncé sur le site… Puis coup de fil pour annoncer que le manuscrit a été retenu… Cerise sur le gâteau, vous vous apercevez que votre interlocuteur connaît votre livre sur le bout des doigts, est même capable de vous citer l'auteur de la préface. Bref ! C'est un agent débordant d'enthousiasme pour votre prose qui essaye de vous faire miroiter monts et merveilles. Manque de chance, je ne me laisse pas endormir avec ce genre de propos. Donc nouvelle tentative en me faisant miroiter des à-valoirs plus qu'intéressants… Mais cela ne fonctionne pas non plus sur moi et je décide de prendre en main la discussion et de l'orienter vers l'aspect juridique, et tout en employant plus que des termes techniques et juridiques, j'informe ce charmant monsieur que j'ai créée un site qui dénonce les arnaques à l'édition, et que je n'ai pas mon pareil pour trouver le petit détail qui tue dans les contrats. Et que pour cette raison j'ai déjà refusé 3 contrats d'édition qu'on m'a proposé pour mon manuscrit. Bizarrement, on m'informe enfin qu'il ne fallait pas que je sois étonnée que lorsque je recevrais mon contrat cela émanerait d'une autre personne que mon interlocuteur. Ce dernier, un peu déstabilisé par la situation commence à me dresser le CV complet de la personne qui va prendre le relais. Au final, mon contrat est arrivé avec 24 h de retard, mais quel contrat ! Je passe sur les 900 € à verser, sur les frais de photocopies du manuscrit, sur les frais postaux, sur mon engagement à ne pas révéler tout ce que mon agent aurait porté à ma connaissance soit oralement, soit par écrit. Je passe aussi sur le fait qu'il aurait fallu lui verser aussi 900 € + son pourcentage sur les ventes, si jamais durant la validité du mandat j'avais conclu moi-même un contrat avec un éditeur. J'en passe et des meilleures… En fait, la seule chose qui m'intéressait réellement dans ce contrat c'est le numéro de SIRET. Car la seule raison qui fait que je les ai contacté à la base est que lorsque j'avais découvert leur site, je n'y avais trouvé nul part les mentions légales qui m'auraient permis de faire des recherches sur cette société. Les deux seules choses que j'avais pu découvrir avant cela est que l'adresse et le numéro de téléphone indiqué sur le site Web correspondent à une société de domiciliation d'entreprises et qu'aucun des deux interlocuteurs identifiés sur le site n'avait d'existence par ailleurs. Or, à défaut d'être connus ou reconnus dans le monde de l'édition, ils auraient du l'être au moins par le biais de leurs noms à particule… Car il est très facile de remonter une généalogie de noblesse. A réception du contrat, j'ai aussi pu constater que le nom indiqué sur le contrat correspondait à celui sous lequel était enregistré le nom de domaine de leur site Web sur le "Whois". L'adresse correspondant à ce nom est aussi celle d'une société de domiciliation d'entreprises. Mais ce que j'ai surtout pu constater à réception de ce contrat c'est que le numéro de SIRET indiqué ne correspondait à aucune société, ni même à un agent commercial qui eux sont immatriculés à part. En résumé : si vous vous êtes laissé endormir par la possibilité de publier chez la crème des éditeurs, et/ou par les 3000 € d'à-valoir que vous allez toucher grâce à eux et que les 900 € de frais vous semblent une broutille par rapport à tout ce que cela va vous apporter… Sachez que, dans le cas présent, ce qui est important dans ce contrat est quelque chose qui ne s'y trouve pas… à savoir une obligation de résultats ou un engagement à vous rembourser vos 900 € si à la fin du mandat (1 an) ils ne vous ont pas trouvé d'éditeur. En l'état actuel ce contrat est destiné à trouver des gogos qui payent 900 € pour du vent et qui dans un an n'auront que leurs yeux pour pleurer… Ce qu'il faut que vous sachiez aussi est que les VRAIS agents littéraires prennent exclusivement un pourcentage (entre 15 et 20 %) sur les droits d'auteurs que vous percevrez grâce aux contrats qu'ils vous auront permis de conclure. Ils ne vous demanderont AUCUNE somme supplémentaire. Ni même un acompte sur les sommes à percevoir. Ils sont payés en même temps que vous ! Marina MISSIER Un immense bravo pour votre page, à la fois didactique, précise et complète sur le sujet ! Vous faites oeuvre d'intérêt public même et si sans doute parce que vous n'êtes subventionné par personne. J'ajouterai juste un aspect que vous n'avez pas abordé : celui des maisons d'édition de forme associative (voire à la démarche déclarée "engagée", alternative ou rebelle affichée pour certaines) ; je pense notamment à... (nom supprimé). C'est en effet très pratique pour faire mieux avaler la pillule de la "participation aux frais" d'un bouquin, d'une collection, de l'association même... Au final le résultat est identique, vous avez déboursé beaucoup d'argent pour voir se concrétiser votre ouvrage. Mais celui-ci n'a que très peu de chances d'accéder au circuit normal de distribution et de promotion, chasse gardée des grandes maisons d'édition. Et si par aventure vous avez vendu un bon nombre d'exemplaires, grâce à votre réseau ou à votre pugnacité à être présent dans tous les salons du livre, le moment du règlement de vos royalties tourne presque toujours au drame. Longue vie à votre site, et ne vous laissez pas impressionner par les menaces des avocats et autres services juridiques de ces officines. M.B. Bonjour, Quelqu'un pourrait-il me dire s'il connait les maisons d'éditions Muse et Dictus ? J'aimerais savoir s'ils peuvent être considérés comme de véritables éditeurs. J'ai publié chez eux mais je voudrais reprendre mes droits étant donné qu'ils n'ont rien vendu d'autre que les exemplaires que j'ai moi-même commandés. Ils me demandent un dédommagement pour reprendre mes droits. Voici les liens respectifs : www.dictus-publishing.eu www.editions-muse.com Cordialement, D.H |
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