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FINANCEMENT SYNDICATS sous HOLLANDE
Financement des syndicats sous Hollande


Voilà comment le gouvernement (socialiste en l'occurence) achète les syndicats...

À partir de 2015, les organisations syndicales et patronales vont être financées grâce à de l'argent public, en plus de tout le reste...
En effet, l'État va ajouter une nouvelle ligne à ses dépenses : le financement des organisations syndicales et patronales.
Etonnant, en période de prétendues économies budgétaires, mais les pouvoirs publics vont, pour la première fois, verser plus de 30 millions d'euros à des syndicats qui, de plus en plus, ne représentent plus qu'eux-mêmes.
Nous devons cet "arrangement" à Michel Sapin lorsqu'il était encore ministre du Travail, au nom de la "transparence".

En vérité, il a accouché d'une usine à gaz plus coûteuse que par le passé, et dans laquelle, il l'a assuré, "il n'y aura pas de perdants". Autrement dit, même ceux qui connaissent une hémorragie de leurs adhérents, ou qui ne font rien pour en attirer de nouveaux, ne verront pas leurs moyens baisser.

Une nouvelle ligne de cotisations va apparaître sur les fiches de paie
jusqu'àu 31 décembre 2014, c'est sur l'argent de la formation professionnelle que se servaient la CGT, la CFDT, FO, la CGC, la CFTC mais aussi le Medef ou la CGPME.
Rien d'illégal à cela même si cela reste à justifier, car c'est inscrit dans le Code du travail.
En gros, le dispositif, en vigueur depuis longtemps, rapporte chaque année 70 millions d'euros en moyenne. À partir du 1er janvier 2015, c'est fini. Les salariés verront apparaître sur leurs fiches de paie une nouvelle ligne de cotisations patronales. Son nom est encore à l'étude. Mais son taux est fixé : 0,014 %. Elle doit rapporter, selon les estimations, environ 75 millions d'euros par an. Une note interne au Medef évalue le total à 107,6 millions d'euros pour 2015, dont 32,6 millions de subventions publiques. Ces dernières serviront à financer "la participation aux politiques publiques" et surtout "la formation économique, sociale et syndicale des représentants des syndicats de salariés".

Évidemment, c'est promis juré : les pouvoirs publics surveilleront de près l'emploi de cet argent. Pour gérer cette manne, une nouvelle instance paritaire est créée, où seront représentés tous les bénéficiaires mais aussi l'État, par le truchement d'un commissaire du gouvernement. Si celui-ci, par extraordinaire, prend sa mission au sérieux et choisit d'exercer un contrôle rigoureux, on peut d'avance lui souhaiter bonne chance.

S. C

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